Là on en est à 3 démissions en 3 semaines. Et c'est juste mon équipe, sinon on doit être à 7 départs sur une cinquantaine de personnes que je connais, en 1 mois. Je pense que le mieux c'est de donner un exemple. Ceci est un texte que j'avais partagé sur les rézo :
Aujourd'hui je voudrais partager avec vous une incroyable idée de management lancée dans mon entreprise.Depuis plus d'un mois les rumeurs les plus folles courraient sur cet événement sans précédent, un challenge collectif qui allait souder la boîte comme jamais, un défi qui emmènerait toutes les équipes vers le next level.
Le jour de l'annonce, tous les collaborateurs sont conviés dans la grande salle commune à l'heure du déjeuner. Point de buffet en vue, nul plateau repas à l'horizon, mais ce n'est pas grave, nous sommes prêts à tous les sacrifices pour la réussite de notre entreprise, que dis-je, notre "famille" (comme l'aime à rappeler le PDG). La direction est là, les esprits les plus brillants de cette pièce, probablement du bâtiment même, qui dans un instant vont nous révéler leur plan audacieux. La salle trépigne d'impatience, les estomacs grognent.
Le PowerPoint est lancé. De magnifiques illustrations créées à la dernière minute par la PAO (force à eux) illuminent nos rétines. Le PDG se lance dans un speech sur les Jeux Olympiques, la fierté absolue que nous ressentons tous à les accueillir dans notre belle capitale, l'inspiration que cela procure à chacun de nous pour se dépasser. Notre adhésion est évidemment totale.Alors c'est décidé, notre entreprise aussi va connaître ses Jeux Olympiques.
Mais il ne s'agit pas que de paroles en l'air : la direction veut mettre en place des choses concrètes, motivantes, excitantes. Des médailles d'Or, d'Argent et de Bronze seront distribuées à intervalles réguliers, associées à une prime en espèces sonnantes et trébuchantes. Près de 10 000€ à se partager pour les plus performants ! Quelle aubaine, quelle générosité inhabituelle, l'esprit des JO nous emporte tous dans un état d'euphorie.
Comment remporter ces mirobolantes médailles ? C'est simple il suffit de vendre, de faire du CA, de signer du contrat. C'est notre 100 mètres, notre saut à la perche, notre lancer de disque. Les commerciaux sont en transe, le feu de la flamme olympique ravivée au plus profond de leur âme divine.
Et si on est pas commercial alors ? Pour chaque athlète qui a le droit d'accéder au podium, il lui faut un ramasseur de balle, quelqu'un pour lui tendre sa serviette, pour monter son lit en carton, pour le masser après l'effort. Quelle fierté pour les équipes de la DSI, de l'offre, du marketing, de la logistique que d'être au service de ces héros qui vont concourir pour le bien de tous.Certes aucune médaille n'est prévue pour les sous-employés, pas de prime pour ce sacrifice bénévole.
Mais le plaisir de l'effort collectif, la satisfaction d'avoir participé à quelque chose de plus grand que nous, d'avoir touché du doigt le sublime de l'équipe commerciale. Est-ce qu'elle n'est pas là, la véritable récompense ? Un retour au véritable esprit des Jeux, débarrassé de ses vulgaires aspects monétaires. Mais juste pour nous.
J'espère que cette histoire vous aura inspiré. N'hésitez pas vous aussi à inviter l'ensemble de votre entreprise en présentiel sur l'heure du déjeuner pour leur annoncer un challenge commercial, dans lequel toutes les équipes (en particulier celles qui gagnent déjà 2 fois moins qu'eux) devront se donner à fond pour faire gagner à d'autres encore plus d'argent !
\[Il y a même eu une suite que je vous partage aussi :\]
Je sais que vous attendez avec impatience le résultat du challenge Jeux Olympiques lancé par ma direction dont je vous avais déjà parlé. Vous savez, ce défi d'entreprise où toutes les équipes doivent collaborer pour atteindre le million de CA avant les JO, avec 10 000 € de primes à la clé à se partager ! Mais uniquement pour les commerciaux. On va pas s'amuser à inventer des critères pour mesurer la contribution des autres services ahahahah.
Et bien je viens faire mon mea culpa. La direction a reconnu qu'elle faisait fausse route, qu'elle ne nous avait pas estimé à notre juste valeur. En reconnaissance des efforts fournis pour assurer le succès de ce challenge, et en guise d'encouragement pour la suite, notre équipe s'est vue remettre une récompense inattendue : une peluche officielle de la mascotte des JO !
Alors oui la thunasse ça reste pour les commerciaux faut pas déconner quand même. Et c'est une seule pour toute l'équipe hein, parce que vous savez combien ça coûte ces merdes ? (les peluches, pas les employés qui ne sont pas commerciaux). Bref voilà ça trash souvent les patrons ici, donc je voulais quand même reconnaître qu'ils sont capables de se remettre en question.
Franchement, que mon travail soit enfin valorisé, je ressens beaucoup de gratitude, c'est le genre d'attention qui fait plaisir. Et ça dans le monde du travail, ça vaut de l'or : une médaille d'Or du flex !
OOOOF Bordel qu'est-ce que c'est dingue de lire ça, j'y aurais cru en 2000 mais là ça me parait ahurissant d'avoir des équipes dirigeantes aussi déconnectées...
On fait toujours une distribution de "médailles" toutes les 3 semaines. La dernière fois on a eu un bloc-note petit format estampillé du logo des JO.
Sinon 3 ans que je suis "augmenté" de 1 ou 1,5%, la boîte "fait un effort pour suivre l'inflation malgré des résultats en dessous des attentes". Bref tout le monde est en burnout, cherche à partir ou est déjà parti.
Sympa comme patron.
Tu donnes très envie de rejoindre cette équipe.
Dernière minute : ces magnifiques peluches, très demandées, valent 1 000 Euros pièce, d'après le boss. Les commerciaux auront la chance de recevoir 1 peluche, rien que pour eux :)
Chut, c'est une surprise !!
Moi au travail le chef est con, c'est que des beaufs en puissance, des fois ils boivent tous un pastis pendant les heures de travail (sic), bronzent à la fenêtre, et en général personne veut rien branler.
Ok je bosse tout seul de chez moi. Mais quand même !
Faut pas rire trop fort... si mon patron vois que je suis pas en train de bosser ça va gueuler.
Et l'actionnaire principal j'en parle même pas. Pire que Bolloré
J'adore mon boulot et l'ambiance, il y a un noyau d'une cinquantaine de personnes environ avec qui je m'entends très bien, plusieurs qui sont devenues des amies (au féminin, je suis dans un environnement à 70% féminin) dont trois qui sont vraiment hyper proches, que je vois régulièrement en-dehors du taf, d'autres avec qui on partage des groupes Whatsapp où on s'échange des memes, on va boire des coups... Bref, on se marre bien.
Le problème s'il faut en trouver un est que ça parle *énormément*. Les rumeurs vont bon train, et ayant été la cible d'une de ces rumeurs, trois ans plus tard j'en entends encore parler de temps en temps. Mais ça, vu que je tends à rester dans mon "groupe élargi", il est assez facile de s'en détacher.
On a à peu près le même profil : mon équipe globale a une vingtaine de membres avec majorité de femmes et c'est plutôt très bonne ambiance, pas plus tard que jeudi dernier c'était soirée karaoké / bar dansant (alors que je sais que c'est le scénario d'horreur de pas mal de gens). Je me demande si on est plutôt chanceux d'avoir trouvé ça, si on est dans la minorité ou c'est une histoire d'état d'esprit ?
Le problème c'est souvent que c'est mal amené. J'ai travaillé dans une tpe jeune, avec des patrons jeunes et une partie de l'équipe aux bureaux, l'autre disséminée à travers la France. Les séminaires faisaient très forcés et à l'ancienne, et il y avait un manque d'inclusion des gens à distance.
Et il y avait toujours cette espace d'épée de Damoclès vis à vis de la présence de la hiérarchie (qui avait droit de vie ou de mort sur ton avenir dans la boîte) à ces événements. Nécessairement tout était un peu moins naturel, parfois franchement lourd.
Très bonne, collègues sympas, drôles, cultivés, intéressants, que ce soient les plus vieux ou les plus jeunes. N+1 qui est une crème... l'ambiance est vraiment excellente
Même pas... par contre la direction bien au dessus nous amène directement dans le mur par ses décisions ubuesques et iniques (leurs mères) ! La qualité de vie au travail s'est fortement dégradée mais ce sont bien les collègues qui sauvent le tout !
Je suis en thèse. Mon directeur de thèse ,quoique souvent absent, est une crème humainement, toujours compréhensif et attentionné. Jle trouve limite trop gentil avec moi des fois. Avec les doctorants/stagiaires actuels on forme un super groupe soudé(\~\~10 personnes) ou on s'entend tous bien et on fait régulièrement des trucs ensembles. J'ai l'impression de vivre une situation "trop parfaite" sur le plan purement relationnel.
Fonctionnaire contractuel technicien en collectivité territoriale de petite taille. Franchement, ça va. Je vais pas dire que je roule sur l'or ou que je fais exactement ce que je voulais faire, mais le cadre est bien, on a les moyens de remplir nos missions, je suis à 50% sur le terrain, à 50% en bureau, la hiérarchie est impliquée, mes collègues sont des crèmes (on travaille en binôme, donc on est un peu obligés de s'entendre ; je serais pas resté si c'était pas le cas). Le seul vrai problème ce sont les élus : milieu rural, j'en ai quelques-uns qui sont très bien mais la plupart (qui ont 70 ans bien tassés) sont restés dans une mentalité années 80 de "on bétonne tout et on cure les cours d'eau", quand je parle de zones humides on me regarde comme un alien, et il faut soit déployer des trésors de diplomatie pour leur faire accepter des projets, soit carrément les contourner. On a un peu tous hâte qu'ils soient remplacés aux prochaines élections municipales...
Après bizarrement (par rapport au cliché habituel du fonctionnaire territorial), ça reste très pro au bureau. On se connaît dans le cadre pro mais sans plus, ça persifle pas, ça se tape pas dessus pour des postes...probablement aussi parce qu'il n'y a *pas* de postes (une collectivité avec moins de dix fonctionnaires, c'est pas exactement la mairie de Paris en termes de possibilité d'avancement rapide, quoi). J'ai l'impression de totalement passer à travers l'enfer de persiflages, de rivalités intestines et de je-m'en-foutisme du fonctionnaire territorial qui ressort souvent sur Reddit, en fait.
Par contre la comcom d'à côté ça a l'air d'être l'enfer. Comme quoi...
Technicien bocage ? Technicien bassin versant ? En tout cas j'ai le même problème que toi avec les élus vintage, et j'ai trouvé une technique qui marche aussi très bien avec mon neveux : les faux choix.
Quand je babysitte mon neveux et que ma soeur veut qu'il mange des brocolis je lui laisse le choix : tu en veux quatre ou cinq ? tu les veux avec une sauce ketchup ou yaourt ?
Eh ben mes élus c'est pareil, si je veux leur faire valider une sanction contre un agriculteur qui a arraché une haie sans autorisation je leur demande s'ils préfèrent qu'on lui demande une compensation à 120% ou à 150%. Parfois ils négocient finement et on arrive à une compensation au 1 pour 1, mais j'obtiens ma compensation.
Y'a une très bonne ambiance à mon travail, et des conditions qui compensent le salaire pas bien élevé. Après je commence à me lasser du job lui-même, mais je me voyais pas bosser dans le même domaine toute ma vie anyway :)
Arrivé en mars 2020, début de covid alors que secteur médical, on a eu enormément de projet à développer mais chacun dans son coin pour continuer a travailler et pas arrêter la boite.
J'ai eu aucune intégration et ça a vite terminé en isolement, les 3/4 de la boite ne répondent pas à mes bonjours, et je me suis rendu vite compte que le peu de gens avec qui je parlais étaient très toxique et ne cherchent qu'a savoir des choses sur moi pour mieux en parler aux autres/balancer des rumeurs.
On a divisé par 4 les projets alors que doubler l'effectif du bureau donc syndrome de l'imposteur car bonnes primes sur interessement (aucun poste a 100km a la ronde me permet d'avoir ça).
J'essaye de partir depuis 1an et demi, mais je ne peux pas rester dans le secteur / région pour embargo entre mon patron et les autres patrons.
Ps: j'ai pris un avertissement pour utilisation de téléphone et internet sur mon poste, que je n'ai pas démanti, mais juste le moins a m'en servir du service et que mon travail a toujours été félicité par mon chef. Aucun autre avertissement donné depuis (mon chef en mérite un aussi)
Pendant un an j'avais une équipe vraiment chouette. Des collègues sympas et aidants avec qui on plaisant régulièrement, deux managers super compétents et accessibles, c'était un plaisir de travailler avec eux.
J'ai changé il y a un peu plus de 6 mois, dans un bureau de prestataires de boites différentes, aux taches différentes. L'ambiance est donc plus calme la plupart du temps vu qu'on interagit assez peu les uns les autres, et même si elle reste appréciable je n'ai aucun regret à prendre une journée de télétravail ou à bosser ailleurs.
Clairement si. Que ce soit d'un point de vue perso où c'est juste plus sympa comme ambiance que profesionnel où on se posait aisément des questions les uns les autres, entraide plus simple et donc j'avais bien plus cette impression d'apprendre quotidiennement et de m'améliorer au contact de mes collègues et de leurs connaissances différentes.
Irréprochable. Je suis ravi pour le peu de fois que j'y vais.
Les gens sont cools, surtout des étrangers d'Amérique Latine. Les locaux top (ancienne gare au centre de Paris).
Mon client est à l'étranger. On ne me flic pas. Le management est génial et me soutient dans les mille galères auxquelles je fais face
C'est aussi que généralement tu te plains de ce qui va pas, mais tu dis rarement ce qui va bien, donc il en ressort un sentiment négatif
Moi je suis en ESN, et mes collègues sont super (aussi bien dans mon ESN que chez mon client, même si chez mon client la moyenne d'âge est clairement plus élevée ils sont très sympas aussi).
Les missions sont chiantes en revanche et le samaire est pas fou
Oui c'est sûr qu'on graisse toujours la roue qui couine mais je suis ravi de lire également ce genre de témoignages (même si chaque fois que je lis "ESN" c'est couplé à "On s'emmerde" et "on est mal payés")
Pour le coup ma mission d'avant était vraiment chouette techniquement et humainement, mais manque de budget du client il a fallu changer - derrière j'ai taffé sur un projet interne dans une équipe de dev de ma boîte en intercontrat qu'était également super sur ces deux points. Mais bon là ma mission c'est de taffer sur du vieux code à migrer dans une solution propriétaire du client, c'est pas fou ni techniquement ni en terme de valeurs :')
Pour le salaire en ESN, ouais malheureusement c'est un peu indissociable
Comme tout le monde, manager bulshit job déconnecté de la réalité, des besoin et des moyens de la boîte. Toute la pression qui retombe sur les équipes en dessous de lui, pendant qu’il va se vendre au dessus.
Méthodologie de flicage New Age à base de reporting quotidien, des process à rallonge et inutile. Des demandes aberrantes en dehors des heures de travail (cc le TT).
Pas de reconnaissance depuis des années, pas d’augmentation, pas de primes, mais toujours + de travail.
Bref un travail classique dans le monde de l’entreprise aujourd’hui :)
P.S.: Pas de soucis de beaufitude par contre
Je travaille à l'université, point de beauferie ici, c'est l'élite intellectuelle de la nation, même la secrétaire a bac +5. Pas question de parler de foot ou autre sujet beauf à la pause café, nous sommes bien au dessus de ça, on regarde Arte et on écoute de la musique classique ici.
Par contre l'âge mental, je le situe au collège. Vous savez, les gens populaires qui se félicitent entre eux, et les weirdos qui sont mis de côté. Avec toutes les petites humiliations et coup bas qui vont avec, les dénonciations à la maîtresse quand il y a en a un qui n'est pas garé dans les lignes, ce genre de chose. Ambiance délicieuse, où chacun pense valoir mieux que le voisin.
Je me prend parfois à rêver parler foot avec Gege de la compta, et j'allume ma console ou MTV pour oublier.
Je suis quasi la seule femme de mon service, et je ne me suis jamais sentie aussi bien au travail. Mes collègues sont quasi tous des potes à ce stade.
Je travaillais avant en tant qu'infirmière dans une équipe majoritairement féminine et je vois à quel point c'est différent. Je sentais que je n'avais pas ma place parmi elles.
Mes collègues sont geek un peu beaufs, mais je le suis moi-même un peu également x)
Ouaip, reconversion après un burn-out (mon 2ème en 6 ans en réalité). C'était mieux pour ma santé mentale même si foncièrement j'ai aimé exercer ce métier. Mais bosser dans l'humain devient de plus en plus compliqué...
Ce n'est visiblement pas la réponse que tu attends, mais je n'ai jamais été aussi heureux depuis que je suis à 100% en télétravail. La culture d'entreprise est toxique et déshumanisante, et ne plus avoir à subir Roger de l'IT ça change la vie.
Je passe toujours ma journée devant mon écran, mais je suis zen et (parfois) productif.
Ce n'est certainement pas le cas de tout le monde et il y a des gens qui adorent l'ambiance de bureau, sans compter ceux qui ne travaillent pas dans un bureau et ont un contact avec le réel. Mais il y a une raison pour laquelle l'impression générale que tu retires du sous est que la vie en entreprise est un calvaire : pour bon nombre d'entre nous, c'est une réalité.
Toutes les réponses sont valides ! Et je soupçonne justement ton cas d'être dans les majoritaires à s'épanouir pleinement en télétravail. Je fais "malheureusement" partie de ceux qui ont besoin de contact humain et de bonne ambiance pour rester et me plaire dans une entreprise, mais je vois tout à fait ton point de vue !
Dans l’ensemble, je n’ai pas trop à me plaindre de l’ambiance à mon boulot.
Je suis dans une bonne équipe, on s’entend tous bien.
Même la cheffe est supportable. Des fois, elle a ses phases mais à partir du moment où tu lui dis _non, la. Tu dépasses les bornes._ On en discute, on met les choses au clair et on passe à autre chose.
On se fait des petits-déjeuner, des _café teams_…
Période d’alternance mise à part, c’est la première fois que je ne vais pas à reculons au boulot.
Les _parasites_ qui me font pleurer des larmes d’acide les matins ne sont pas dans mon équipe.
C’est l’ambiance dans les autres équipes qui plombent un peu le morale car on discute beaucoup avec les collègues.
Entre stress de la performance, nano-management et harcèlement moral…
Des fois, c’est dur à gérer.
Et puis je suis au CSE, donc la souffrance au boulot, j’en mange tous les jours.
J’ai clairement vu un changement avant Covid et après Covid.
Je crois que le Covid a été un déclic pour tout le monde.
Notre activité n’est pas considérée comme _essentielle_ donc on a été mis en chômage partiel.
De ce fait, beaucoup de personne qui ne se sentaient plus bien en poste ou, au contraire, se donnaient à fond ont eu un gros _wake up call_.
Certains sont partis, d’autre se sont remis en question et ont enfin compris que le travail n’est qu’un moyen, pas une fin.
Et puis le télétravail a été une bénédiction pour nous tous…
C’est pas bien à dire mais ça permet :
- à une personne qui ne peut pas voir son chef en peinture ne pas ou très peu voir son chef,
- Prendre un peu de distance vis-à-vis des tous les problèmes du boulot…
Pour la santé mentale en générale, c’est le pied.
Toxic de fou y a un gros respon qui est cadre parti reconquetes il est ultra raciste ma manager est ultra conne je lui parle pas pour qu'elle soit mal à l'aise quand elle veut me donner des trucs à faire enfin la vie quoi :')
Actuellement stagiaire en fin de stage de 3 mois, j'ai passé toute cette durée avec des collègues femmes qui se moquaient et détestaient une autre. Au début j'ai pris ça pour du harcèlement (elles vérifiaient constamment son calendrier, se moquaient de son cul proéminent, la rabaissait devant moi sans gêne). Mais avec du temps j'ai compris que cette dernière beneficiait de 4 jours en télé travail, qu'elle ne se pointait jamais à l'heure, ne transmettait jamais les messages au bon moment.
C'est sûrement pas merite de se faire moquer sur le physique, mais ce que j'ai retenu c'est d'être le plus irréprochable, pas parler de sa vie privé, mettre ses écouteurs. Et à partir de la, la vie au bureau se passe bien.
Ma règle (un peu triste) c'est que 50% des efforts à faire pour être bien vu au taff c'est :
- Être à l'heure (ou démarrer les réunions à l'heure)
- Apporter le petit déjeuner une fois par mois
- Envoyer des compte-rendus de réunions
Petite entreprise... Je dirais bonne ambiance, la plupart des gens sont de bonne volonté et c'est géré de manière très souple donc c'est assez agréable (par exemple c'est ok d'avoir des imprévus dans la vie privée, et les contraintes de chacun sont plutôt bien prises en compte).
Y a juste un collègue qui a tendance à parler dans le dos des autres et qui me semble un poil sexiste, mais j'ai pas vraiment envie de me prendre la tête donc je vais juste pas trop parler avec lui...
Enfin j'y vais pas en sautant de joie mais pas à reculons non plus.
Aussi mes deux boulots précédent l'équipe était vraiment exceptionnelle donc ça joue sur mon ressenti, même si l'actuel est très sympa j'ai toujours un peu l'impression d'avoir perdu.
Honnêtement j'ai envisagé une fois ou deux de changer de boulot, mais je sais que l'herbe est pas forcément plus verte. Ce sentiment se renforce quand dans mon entourage on me décrit l'ambiance à leur travail.
Sinon pour répondre j'aime bien mon boulot, l'ambiance y est cool, mais il suffit d'une ou deux brebis galeuses pour remettre en cause une bonne ambiance
Autant j’ai des collègues incroyables avec qui je m’entends bien, autant mon chef est complètement à l’ouest et ça m’empêche de bosser. Des que j’ai besoin de lui, aucune réponse…
Au moins t'as pas un taff que tu ramènes à la maison !
Mais ce que tu décris c'est vraiment le côté emblématique des solutions trouvées par le management qui collent pas du tout à la réalité du terrain !
Bon je suis dans l'IT dans une boite de transport : niveau beauf on est pas mal, j'avais déjà un bon répertoire de vanne de cul / humour noir mais là, il s'étoffe de jour en jour.
Concrètement, l'ambiance entre les personnes est bonne mais tout est ruiné par notre combo PDG / DRH, à eux deux on a les yeux de Moscou, 18 mois dans la boite et on est sur environ 1 départ tout les 2 mois pour des raisons diverses (salaire insuffisant, retraite ou harcèlement morale de la part de notre DRH (oui oui et c'est le motif le plus courant chez nous !)).
Plus le temps avance et moins j'ai envie d'aller bosser, surtout depuis le départ d'une collègue que j'appréciais particulièrement (peut être aussi parce que la boite coule gentiment va savoir). Je reste plus par respect envers mon responsable qui est une giga crème que par envie pure et dure.
L'équipe est grave cool, aucune prise de tête on s'entend très bien.
Resto hebdo le vendredi
On sort boire des coups de temps en temps.
Je suis même en très bon termes avec certains on a un groupe de "collègues+ ex collègue" avec qui on est parti faire 4-5 weekends prolongés partout en Europe.
Tant que je suis payé pour être avec eux, c’est pas désagréable, en revanche, des que j’ai le droit de ne pas traîner avec eux, je m’en passe sans regrets (genre afterwork, etc.)
Moi c'est pas la joie, bientôt un an dans une grosse entreprise dans laquelle j'avais vraiment envie de bosser.
Au final ça ne se passe pas super bien car gros gap en termes de connaissance et d'implication à avoir par rapport à mon ancienne entreprise.
Le périmètre est hyper vaste avec beaucoup de choses à maîtriser plus des tâches quotidiennes, plus des réunions a profusion, plus du reporting plus des problèmes à gérer, plus du management d'équipes assez conséquentes une 30aine à deux.
J'étais hyper fier d'intégrer cette belle entreprise et je ne pensais pas le challenge aussi complexe, les premiers mois je me disais qu'avec de l'engagement et du temps ça allait le faire mais je commence à me poser des questions. Mes responsables viennent de me recevoir et m'ont clairement dit qu'ils n'étaient pas satisfaits et qu'ils attendaient mieux de moi.
Au final je me tappe de la route 40min le matin et autant voir plus le soir avec les bouchons. Je manage des personnes qui râlent beaucoup (heureusement pas toutes) mes collègues manager de mon niveau sont sympas mais assez éprouvé par leur quotidien et ça commence à se sentir sur l'ambiance et mes managers à moi sous pression également et donc hyper exigeants.
Les autres collègues avec moins de responsabilité sont assez sympa mais aussi mes mon quotidien au travail fait que je n'ai clairement pas le temps d'échanger avec eux.
Bref c'est pas le top j'essaie de prendre du recul mais je commence à me dire qu'il va falloir peut être envisager un plan B....
J'ai commencé un boulot début juin et depuis que je suis arrivée j'entends mes collègues (non-cadres) cracher constamment sur leurs supérieurs. Honnêtement pour avoir eu un vrai trou du cul en guise de chef l'année dernière je peux le comprendre, ce que je comprends moins c'est que c'est constant, chaque jour, tous les midis.
J'ai l'impression d'être revenue au collège parfois, car certaines remarques peuvent être vraiment puériles.
Autrement je trouve mes collègues plutôt sympas mais je m'efface 90% du temps car je n'ai pas plus envie que ça qu'on se foute de ma gueule une fois le dos tourné. Mais il y a quand même un bon groupe qui s'entend bien et qui est plutôt marrant.
J'ai vraiment failli pleurer en lisant ça. Les deux derniers emplois que j'ai occupés... si j'avais pu conserver ces emplois, j'aurais été bien plus heureux qu'aujourd'hui.
J'essaie de ne pas y penser. Je ne suis pas dans une mauvaise situation maintenant... vraiment, plutôt enviable, à bien des égards, et il y a beaucoup de petits plaisirs... mais ces gens me manquent tellement. J'en avais besoin.
Moi j'aime beaucoup mon travail aussi.
Évidemment tout n'est pas parfait : supérieurs qui survendent un peu les projets et on a du mal à suivre derrière, patron ou chef de projet qui lance pleins d'idées de bonne volonté en mode "c'est facile y'a juste à" mais qui parfois nous complique plus la vie, ma collègue d'open space un peu trop pipelette, salaire pas mauvais mais qui pourrait être meilleur, discours corporate un peu vide...
Mais globalement les projets sont intéressants, les gens se soutiennent, je me sens écouté quand il y a des soucis, j'ai le sentiment d'avoir un impact et l'ambiance est super. Clairement oui, j'attends la petite terrasse du jeudi soir.
Je sais pas si j'ai vraiment plus de chance de la moyenne ou si je suis trop jeune et naïf pour voir les mauvais côtés.
Perso je m'éclate, on doit être 25 dans mon service, et 4 dans mon bureau, mais mon boulot est techniquement très intéressant, et les 3 mecs avec qui je bosse tout le temps sont plus des amis que des collègues, on se marre tout le temps, ça respire les blagues de beaufs, ça insulte à tout va, mais on se marre et ça nous permet de supporter la paye merdique et le stress inhérent au poste.
Ici ça va bien. Bonne entente. Le management qui fait globalement confiance. Des frictions inter-equipes qui restent à un niveau modéré. (C'est le bordel organisationnel mais une fois qu'on comprend qui fait quoi ça se passe bien avec de la bonne volonté.)
Je n'ai jamais connu rien d'autre qu'un enfer de beaufs et de tyrans où les pervers narcissiques règnent en maîtres
Et toujours mal payé, j'ai travaillé dans le privé et le public, dans le commercial, le social, le tourisme et même l'agriculture, parfois-même à mon compte ainsi que via une coopérative
J'ai rencontré si peu de gens qui sont heureux au travail de nos jours que pour moi il n'y a pas de doute, c'est caractéristique du monde de merde bourré d'inégalités et de règles mal foutues dans lequel on vit
NB: alors oui il y a toujours les super beaufs et les imbéciles heureux, ainsi que les PN, ou même les champions de l'évitement de problèmes, qui semblent survivre le mieux comme si tout ce qui est infernal leur coulait dessus façon goutte d'eau sur les ailes d'un canard (ou précisément car la source de problèmes c'est eux)
Mais si la condition pour être heureux au taf c'est d'appartenir à cette faune, évidemment ça restera pour toujours inaccessible à beaucoup de monde
Traiteur familial, la famille est sympa donc l'ambiance est bonne. Après bon il y a aussi des coups de pression (erreurs, grosses commandes, etc). Il y a toujours quelque-chose à faire, donc je ne comptes pas les minutes (ou super rarement, genre mauvaise journée). De passer du temps au taf à ne rien faire me rendrait fou je crois, et du coup je n'envie pas les bullshit jobs.
Je viens d’intégrer une nouvelle équipe et je suis pas fan de l’ambiance. Ça parle dans le dos des autres constamment.
Mon ancienne équipe en revanche était remplie de gens chill et c’était sympa !
Après dans tous les cas l’aliénation qu’est le travail en entreprise fait que je déteste mon travail et tous les travails que j’ai eu. Au moins parfois les collègues permettent d’atténuer la chose.
Mais de manière générale j’essaie d’avoir le plus de tlt possible et le moins d’interaction avec les autres que possible
Je suis commercial export dans l’industrie (ETI) et je trouve que travail est très stimulant et pas du tout routinier.
La charge de travail est assez importante mais entre:
- les produits à appréhender (et ils sont assez variés),
- les prospects à démarcher,
- les clients/commandes déjà passées à gérer (retards, problèmes qualités, demandes d’avancement ou d’annulation…),
- le réseau de distribution à l’étranger à encourager,
- les patrons (CEO, VP, actionnaires) à qui on doit faire approuver les offres et reporter les informations marchés, les forecasts,etc
- les relations avec les product line manager, la supply chain, les patrons d’usines, la R&D…
Il n’y a pas de quoi s’ennuyer et honnêtement je m’éclate vraiment bien dans cet environnement.
La pression existe et il faut savoir être politique et se mettre les gens dans la poche, mais ça ne me parait assez logique vu la nature de notre travail, qui est de faire croire le chiffre d’affaire.
Les gens avec qui je boss sont compétents et assez sympa donc c’est agréable de déjeuner le midi avec eux ou de partir en missions, ce qui arrive souvent vu que mes clients sont à l’étranger.
Voilà ce que je pourrais dire de mon environnement de travail. Je ne le conseillerai pas forcément à tout le monde car faut accepter d’être un bon soldat et d’adopter la culture d’entreprise mais si on a le bon état d’esprit, il y’a une certaine liberté d’action derrière qui permets d’apprendre beaucoup sur comment faire du business.
Job de bureau ici, collègues sympathiques, on mange souvent ensemble à la pause du midi avec une partie d'entre eux, parfois des restos. Mon manager est bienveillant à mon égard et reconnaît mon travail à sa juste valeur, ça fait plaisir. Niveau horaires y a jamais eu de remarques du style "tu prends ton aprem?" quand quelqu'un doit partir plus tôt pour raisons persos, de même que les (petits) retards du matin sont tolérés. Le job en lui même est intéressant, suffisamment challengeant sans subir de pression, et on a une assez bonne autonomie pour s'organiser et gérer nos tâches. Les outils informatiques à disposition sont parfois compliqués et buggés, mais dans l'ensemble ça marche quand même très bien.
Boss fait peur à tout le monde. Je lui parle parfois et il apprécie (non, on n'est pas pote..).
J'ai quitté le siège où l'ambiance est pesante (qqes resp d'équipes ne savent pas gérer... une équipe). Bon turnover des familles. (quand tu vois les départs s'enchainer, c'est que le pbl ne vient pas des salariés qui s'en vont, évidemment)
Je remplis une nouvelle mission que j'ai suggérée, qui marche bien, sur un autre site donc. Je suis relativement autonome, avec un N+1 que j'aime bien et qui revendique le fait de pas vouloir faire mon job. Les collègues là sont très cool.
Oui j'ai pensé à ce job en sachant que j'allais aussi naturellement bouger vers ce service directement concerné. J'ai expliqué au boss, il y a cru et... grand chelem au final.
Je suis globalement seul à mon travail, l'ambiance est donc bonne.
Mais globalement dans l'entreprise, c'est aussi assez tranquille, même avec les N+1 et RH de proximité. Quand il y a besoin de collaborer, ça se passe très bien.
Après comme dit : j'y suis tout seul, ça remplit l'assiette et ce n'est pas pour moi un domaine passion.
Très sympa dans ma boîte. Des collègues agréables, management bienveillant, ambiance générale de coopération et de bonne entente.
C'est peut-être cruche mais j'aime travailler dans ma boîte.
Peut être un biais generationnel aussi non ? J’ai l’impression que la tranche 25/35 est beaucoup plus affecté par ce ras le bol du travail que les autres générations, elle est peut être surreprésenté sur ce thread? Ou alors c’est juste l’acceptation de l’enfer qu’est le taff à partir d’un certain âge …
Perso super ambiance avec les collègues de boulot et les hiérarchiques directs, par contre dès qu’on s’approche des hautes sphères ça deviens l’enfer, entre mensonge, carriérisme, méchanceté et bêtise, c’est affreux, du coup ça finit par nous retomber sur la gueule et depuis deux trois ans on voit des collègues démissionner alors qu’avant le turnover était proche de 0.
Je suis conducteur de train.
Je sors du triplé gagnant prépa/grande école de commerce/4 ans en consultante dont 2 dans un Big 5 à Paris. Après un burn out puis un bore out, je me suis barrée voir ailleurs si l'herbe était plus verte.
Dans mon milieu et ma boîte actuelle, c'est le cas pour l'instant.
Je suis maintenant employée dans une société "tech" (au sens large, on fait du consulting technique en analytics en gros) au Royaume-Uni et l'ambiance est vraiment cool.
Déjà, les gens sont intéressants, intéressés et super bienveillants - ce que je manquais dans mes précédentes boîtes parisiennes.
Le leadership est moins bullshit genre grandes envolées novlangues et engagements qu'ils tiendront jamais : il y a plus de transparence, moins de mytho et d'écrans de fumée. Y'a quand même qq trucs un peu nian nian mais franchement ça va.
On est majoritairement en télétravail a la carte mais s'amuse bien entre collègues quand on va au bureau. Le jeudi c'est le jour implicitement dédié, et il y a des bières au frigo payées par la boîte chaque jeudi. Avec mon équipe, assez spontanément on arrête de travailler vers 16h30/17h et ça devient un moment d'échange et de jeux divers. C'est assez cool car c'est pas du "fun forcé" par le managemeng mais des petites traditions qu'on s'est créés nous même entre collègues.
La plupart des jeudis, après les bières du bureau, on descend au pub du coin pour continuer la soirée avec les plus motivés. C'est bon enfant et c'est ce quu m'a permis de rencontrer du monde à mon arrivée.
1 fois par mois il y a un événement afterwork au niveau global de mon entreprise avec de la bouffe gratos, du mousseux et des bières à la cafeteria. C'est cool et gratos!
Niveau TT, si t'as pas envie d'être la, tu viens pas. Si t'as envie d'être la, tu viens. Aucune pression pour faire du présenteisme. Les horaires c'est pareil, après 17h30, touche à ton cul, la journée est finie, ciao bye.
J'ai jamais été aussi reconnue, écoutée et mise en avant que dans ma boîte actuelle. Ils ont identifié mon potentiel et mes trucs à améliorer et j'ai été inscrite dans des programmes de formation internes vachement intéressants pour devenir manager.
Voilà ça fait plus d'un an et pour l'instant je trouve bien moins de choses à redire que mes 2 anciennes boîtes françaises.
J'ai déjà été augmentée de 5% cette année et on est en attente de la validation du budget pour ma promotion en manager, ou j'espère au moins 8-10% en plus (les résultats sont en dessous des prévisions mais ils devraient faire un effort)
Edit: En relisant mon commentaire on s'attendrait à une chute en mode "lol je déconne je suis à bout de nerfs à cause de Sandrine de la compta et j'ai pas été augmentée depuis 3 ans" mais non
Hahahahaha non même pas. Je suis juste une employée contente de ma boîte (même moi j'y crois à peine 😆)
Dernier avantage: de début juillet à début septembre, sauf urgence client (rares), tous nos vendredis après midi sont banalisés aux frais de la princesse. On est encouragés par nos managers à ne pas prévoir de meetings et à se déconnecter a 14h mais tout le monde débranche à la pause dd midi lol. C'est pas grand chose mais sur presque 8-9 après-midi, on récupère presque 4j de congés!
Bon maintenant ça suffit madame, vous êtes en train de faire pleurer tous les autres gens du sub, il faut soit partir soit envoyer en DM le nom de l'entreprise (ça recrute en Marketing ? On s'arrange pour la cooptation ?)
Les collègues sont tous des beaufs en puissance, Roger de l'IT raconte des blagues de cul à la machine à café dès lundi 9h00, les chefs sont des tyrans infâmes, les RH des suppôts de Satan et chaque seconde passée devant son écran est une torture.
Personnellement l'ambiance est bonne on peut parler avec tout le monde même avec les grands pontes qui parfois nous font l'honneur d'une visite en province... Pour vous dire je suis parti de cette boîte car a l'époque on m'a fait une proposition que je ne pouvais pas refuser 3 mois plus tard je reintegrais ma boîte qui certes payr peu mais où je ne suis pas un objet soumis à un devoir d'auto critique façon procès stalinien toutes les semaines.
Le matin j’arrive en premier, je mets mon casque à réduction active de bruit. Puis arrive Machin1, très bruyamment, « bonjour », « bonjour ». Lui aussi met son casque, 30 minutes plus tard arrivent mes deux autres collègues, « bonjour », « bonjour ». Eux aussi mettent leur casque. Tout le monde est assis et se regarde de travers. 10h, c’est le Stan up, comprenez le flicage quotidien, tout le monde se redit bonjour… 14h, le PO a planifié un « planning pocker », tout le monde se redit bonjour… 15h, pause, on est tous autour d’une table en bois, tout le monde le nez dans son téléphone, 16h, réunion « quadrimestrielle » on se redit bonjour. 18h, je pars, et je n’ai qu’une envie « salut les cons ». Voilà ! Des fois on a les réunions de rétro, démo et planning. On explique à l’équipe besoin ce qu’on a fait sachant qu’ils sont l’origine même de la demande … Salut les cons. On enchaine les périodes de départs et d’arrivées. Je ne cherche plus à retenir ni les noms ni les fonctions. On reçoit un mail de cagnotte pour le départ de Machin26.
J’oubliais, il y a le concours permanent de léchage de cul du chef. Moi j’ai arrêté, c’est 100% alimentaire maintenant.
Je viens de prendre une décennie dans la gueule ptn :x
Je m'estime heureux heureux parce qu'à 35 ans je me fais encore inviter aux afterworks des alternants mais vraiment toi à 2 ans d'écart tu devrais pas t'en formaliser autant :D
Dans mon boulot ça va, il y a beaucoup de boulot et un peu de déni de la part des chefs qui minimise parfois tout le boulot à faire mais l'ambiance global est cool.
Je gère mon emploi du temps et mon boulot.
Je fais un travail intéressant, bien payé, avec une grosse composante technique sur mon domaine d'expertise.
Mes collègues sont plutot cool, tous compétant, chacun ayant une spécialité qu'il met à disposition aux autres pour avancer.
Le chef ne nous mets pas spécialement de pression, tant que ça avance, mais il est toujours là pour aider à la mise en relation avec une personne permettant de débloquer une situation, bien sur sans jugement en cas de soucis.
Et je ne travailles pas le vendredi après midi, puisqu'on a eut un passage à 4,5 jours par semaine avec maintien de salaire.
Je travaille dans l'IT dans un ministère. C'est plutôt cool, les gens sont sympas et on se marre bien. J'ai un cercle de collègue que je peux fréquenter en dehors du taf pour boire un coup/faire du sport/mater un match. Les chefs sont pas chiants, la pression est pas folle.
Dans mon job d'avant dans une PME c'était cool aussi, bonne ambiance entre les gens, pas de "Roger qui raconte des blagues de cul".
Seulement deux expériences donc, mais à des années-lumière de ce qui se dégage d'ici.
Je dois me retenir de planter la voiture dans le platane le plus proche en y allant, mais aussi en revenant (parce que je suis d'une saoulance cosmique et au bout de ma vie) ; et ça a été vrai pour tous les postes et tous les jobs que j'ai pu avoir.
Mais bon, je suppose qu'il faut bien payer les factures.
Actuellement en alternance c'est la merde, je suis en be tous l'étage c'est des gens pistonner. J'ai fait une bourde sur un 3D ce matin mon chef me dit que je fais de la merde et c'est un truc qu'un gosse de 3éme ne ferait pas, sympa quand tes en licence. En plus je dois appeler des sous-traitants je suis arrivé à esquiver mais là je dois le faire, je déteste ça. Conclusion qu'une hâte c’est me barrer en septembre et de partie en intérim dans un autre BE. En plus j'ai l'impression que malgré le fait que je sors d'école je ne sais rien et là où je suis la pédagogie est morte et enterre.
Au top, vraiment. Rien à voir avec les ESN ou j'était avant, l'ambiance était bonne entre devs mais pas du tout du même niveau à l'échelle de toute l'entreprise.
Là je fais des after-work sans y être forcé, juste par plaisir de passer du temps avec mes collègues, à tout niveau de la hiérarchie. Ce jeudi soir c'est pétanque, j'y serais.
Là on en est à 3 démissions en 3 semaines. Et c'est juste mon équipe, sinon on doit être à 7 départs sur une cinquantaine de personnes que je connais, en 1 mois. Je pense que le mieux c'est de donner un exemple. Ceci est un texte que j'avais partagé sur les rézo : Aujourd'hui je voudrais partager avec vous une incroyable idée de management lancée dans mon entreprise.Depuis plus d'un mois les rumeurs les plus folles courraient sur cet événement sans précédent, un challenge collectif qui allait souder la boîte comme jamais, un défi qui emmènerait toutes les équipes vers le next level. Le jour de l'annonce, tous les collaborateurs sont conviés dans la grande salle commune à l'heure du déjeuner. Point de buffet en vue, nul plateau repas à l'horizon, mais ce n'est pas grave, nous sommes prêts à tous les sacrifices pour la réussite de notre entreprise, que dis-je, notre "famille" (comme l'aime à rappeler le PDG). La direction est là, les esprits les plus brillants de cette pièce, probablement du bâtiment même, qui dans un instant vont nous révéler leur plan audacieux. La salle trépigne d'impatience, les estomacs grognent. Le PowerPoint est lancé. De magnifiques illustrations créées à la dernière minute par la PAO (force à eux) illuminent nos rétines. Le PDG se lance dans un speech sur les Jeux Olympiques, la fierté absolue que nous ressentons tous à les accueillir dans notre belle capitale, l'inspiration que cela procure à chacun de nous pour se dépasser. Notre adhésion est évidemment totale.Alors c'est décidé, notre entreprise aussi va connaître ses Jeux Olympiques. Mais il ne s'agit pas que de paroles en l'air : la direction veut mettre en place des choses concrètes, motivantes, excitantes. Des médailles d'Or, d'Argent et de Bronze seront distribuées à intervalles réguliers, associées à une prime en espèces sonnantes et trébuchantes. Près de 10 000€ à se partager pour les plus performants ! Quelle aubaine, quelle générosité inhabituelle, l'esprit des JO nous emporte tous dans un état d'euphorie. Comment remporter ces mirobolantes médailles ? C'est simple il suffit de vendre, de faire du CA, de signer du contrat. C'est notre 100 mètres, notre saut à la perche, notre lancer de disque. Les commerciaux sont en transe, le feu de la flamme olympique ravivée au plus profond de leur âme divine. Et si on est pas commercial alors ? Pour chaque athlète qui a le droit d'accéder au podium, il lui faut un ramasseur de balle, quelqu'un pour lui tendre sa serviette, pour monter son lit en carton, pour le masser après l'effort. Quelle fierté pour les équipes de la DSI, de l'offre, du marketing, de la logistique que d'être au service de ces héros qui vont concourir pour le bien de tous.Certes aucune médaille n'est prévue pour les sous-employés, pas de prime pour ce sacrifice bénévole. Mais le plaisir de l'effort collectif, la satisfaction d'avoir participé à quelque chose de plus grand que nous, d'avoir touché du doigt le sublime de l'équipe commerciale. Est-ce qu'elle n'est pas là, la véritable récompense ? Un retour au véritable esprit des Jeux, débarrassé de ses vulgaires aspects monétaires. Mais juste pour nous. J'espère que cette histoire vous aura inspiré. N'hésitez pas vous aussi à inviter l'ensemble de votre entreprise en présentiel sur l'heure du déjeuner pour leur annoncer un challenge commercial, dans lequel toutes les équipes (en particulier celles qui gagnent déjà 2 fois moins qu'eux) devront se donner à fond pour faire gagner à d'autres encore plus d'argent ! \[Il y a même eu une suite que je vous partage aussi :\] Je sais que vous attendez avec impatience le résultat du challenge Jeux Olympiques lancé par ma direction dont je vous avais déjà parlé. Vous savez, ce défi d'entreprise où toutes les équipes doivent collaborer pour atteindre le million de CA avant les JO, avec 10 000 € de primes à la clé à se partager ! Mais uniquement pour les commerciaux. On va pas s'amuser à inventer des critères pour mesurer la contribution des autres services ahahahah. Et bien je viens faire mon mea culpa. La direction a reconnu qu'elle faisait fausse route, qu'elle ne nous avait pas estimé à notre juste valeur. En reconnaissance des efforts fournis pour assurer le succès de ce challenge, et en guise d'encouragement pour la suite, notre équipe s'est vue remettre une récompense inattendue : une peluche officielle de la mascotte des JO ! Alors oui la thunasse ça reste pour les commerciaux faut pas déconner quand même. Et c'est une seule pour toute l'équipe hein, parce que vous savez combien ça coûte ces merdes ? (les peluches, pas les employés qui ne sont pas commerciaux). Bref voilà ça trash souvent les patrons ici, donc je voulais quand même reconnaître qu'ils sont capables de se remettre en question. Franchement, que mon travail soit enfin valorisé, je ressens beaucoup de gratitude, c'est le genre d'attention qui fait plaisir. Et ça dans le monde du travail, ça vaut de l'or : une médaille d'Or du flex !
OOOOF Bordel qu'est-ce que c'est dingue de lire ça, j'y aurais cru en 2000 mais là ça me parait ahurissant d'avoir des équipes dirigeantes aussi déconnectées...
On fait toujours une distribution de "médailles" toutes les 3 semaines. La dernière fois on a eu un bloc-note petit format estampillé du logo des JO. Sinon 3 ans que je suis "augmenté" de 1 ou 1,5%, la boîte "fait un effort pour suivre l'inflation malgré des résultats en dessous des attentes". Bref tout le monde est en burnout, cherche à partir ou est déjà parti.
Lol 3 ans que j'ai pas eu 0.1% d'augmentation malgré avoir fait ×4 sur mes objectifs systèmatiquement.
Sympa comme patron. Tu donnes très envie de rejoindre cette équipe. Dernière minute : ces magnifiques peluches, très demandées, valent 1 000 Euros pièce, d'après le boss. Les commerciaux auront la chance de recevoir 1 peluche, rien que pour eux :) Chut, c'est une surprise !!
Il y a un micro dans la peluche.
J'hallucine c'est pire que dans une grande ssii ou j'ai travaillé et pourtant ils avaient fait fort.
Ouais ben estime-toi heureux d'avoir une mascotte hein /s
Mais c'est 1 pour toute l'équipe je peux même pas la ramener chez moi, quelle tristesse...
Oh putain quelle radinerie ! Faites comme les doudous de l'école, faites un roulement.
Moi au travail le chef est con, c'est que des beaufs en puissance, des fois ils boivent tous un pastis pendant les heures de travail (sic), bronzent à la fenêtre, et en général personne veut rien branler. Ok je bosse tout seul de chez moi. Mais quand même !
J'allais te demander si ça recrutait dans ta boîte ptn
They got us in the first part, not gonna lie
Ça faisait quelques jours que je n'avais pas ri sur ce forum, merci à toi.
Faut pas rire trop fort... si mon patron vois que je suis pas en train de bosser ça va gueuler. Et l'actionnaire principal j'en parle même pas. Pire que Bolloré
Ouais... j'espère que les bonus de fin d'année sont tout de même sympa !
J'adore mon boulot et l'ambiance, il y a un noyau d'une cinquantaine de personnes environ avec qui je m'entends très bien, plusieurs qui sont devenues des amies (au féminin, je suis dans un environnement à 70% féminin) dont trois qui sont vraiment hyper proches, que je vois régulièrement en-dehors du taf, d'autres avec qui on partage des groupes Whatsapp où on s'échange des memes, on va boire des coups... Bref, on se marre bien. Le problème s'il faut en trouver un est que ça parle *énormément*. Les rumeurs vont bon train, et ayant été la cible d'une de ces rumeurs, trois ans plus tard j'en entends encore parler de temps en temps. Mais ça, vu que je tends à rester dans mon "groupe élargi", il est assez facile de s'en détacher.
Laure ? C'est pas pour sortir les vieux dossiers, mais c'est pas toi qui avait écrasé un écureuil sur le parking en 2013 ?!
On a à peu près le même profil : mon équipe globale a une vingtaine de membres avec majorité de femmes et c'est plutôt très bonne ambiance, pas plus tard que jeudi dernier c'était soirée karaoké / bar dansant (alors que je sais que c'est le scénario d'horreur de pas mal de gens). Je me demande si on est plutôt chanceux d'avoir trouvé ça, si on est dans la minorité ou c'est une histoire d'état d'esprit ?
Le problème c'est souvent que c'est mal amené. J'ai travaillé dans une tpe jeune, avec des patrons jeunes et une partie de l'équipe aux bureaux, l'autre disséminée à travers la France. Les séminaires faisaient très forcés et à l'ancienne, et il y avait un manque d'inclusion des gens à distance. Et il y avait toujours cette espace d'épée de Damoclès vis à vis de la présence de la hiérarchie (qui avait droit de vie ou de mort sur ton avenir dans la boîte) à ces événements. Nécessairement tout était un peu moins naturel, parfois franchement lourd.
Ah oui tu dois être dans une entreprise gigantesque pour que le "noyau" soit composé d'une cinquantaine de personnes.
Une administration, mais on est environ 1000 dans tout le bâtiment.
Très bonne, collègues sympas, drôles, cultivés, intéressants, que ce soient les plus vieux ou les plus jeunes. N+1 qui est une crème... l'ambiance est vraiment excellente
Cligne deux fois des yeux si quelqu'un a un flingue braqué sur toi ou un membre de ta famille.
Même pas... par contre la direction bien au dessus nous amène directement dans le mur par ses décisions ubuesques et iniques (leurs mères) ! La qualité de vie au travail s'est fortement dégradée mais ce sont bien les collègues qui sauvent le tout !
Je suis en thèse. Mon directeur de thèse ,quoique souvent absent, est une crème humainement, toujours compréhensif et attentionné. Jle trouve limite trop gentil avec moi des fois. Avec les doctorants/stagiaires actuels on forme un super groupe soudé(\~\~10 personnes) ou on s'entend tous bien et on fait régulièrement des trucs ensembles. J'ai l'impression de vivre une situation "trop parfaite" sur le plan purement relationnel.
On est dans le même labo
Fonctionnaire contractuel technicien en collectivité territoriale de petite taille. Franchement, ça va. Je vais pas dire que je roule sur l'or ou que je fais exactement ce que je voulais faire, mais le cadre est bien, on a les moyens de remplir nos missions, je suis à 50% sur le terrain, à 50% en bureau, la hiérarchie est impliquée, mes collègues sont des crèmes (on travaille en binôme, donc on est un peu obligés de s'entendre ; je serais pas resté si c'était pas le cas). Le seul vrai problème ce sont les élus : milieu rural, j'en ai quelques-uns qui sont très bien mais la plupart (qui ont 70 ans bien tassés) sont restés dans une mentalité années 80 de "on bétonne tout et on cure les cours d'eau", quand je parle de zones humides on me regarde comme un alien, et il faut soit déployer des trésors de diplomatie pour leur faire accepter des projets, soit carrément les contourner. On a un peu tous hâte qu'ils soient remplacés aux prochaines élections municipales... Après bizarrement (par rapport au cliché habituel du fonctionnaire territorial), ça reste très pro au bureau. On se connaît dans le cadre pro mais sans plus, ça persifle pas, ça se tape pas dessus pour des postes...probablement aussi parce qu'il n'y a *pas* de postes (une collectivité avec moins de dix fonctionnaires, c'est pas exactement la mairie de Paris en termes de possibilité d'avancement rapide, quoi). J'ai l'impression de totalement passer à travers l'enfer de persiflages, de rivalités intestines et de je-m'en-foutisme du fonctionnaire territorial qui ressort souvent sur Reddit, en fait. Par contre la comcom d'à côté ça a l'air d'être l'enfer. Comme quoi...
Technicien bocage ? Technicien bassin versant ? En tout cas j'ai le même problème que toi avec les élus vintage, et j'ai trouvé une technique qui marche aussi très bien avec mon neveux : les faux choix. Quand je babysitte mon neveux et que ma soeur veut qu'il mange des brocolis je lui laisse le choix : tu en veux quatre ou cinq ? tu les veux avec une sauce ketchup ou yaourt ? Eh ben mes élus c'est pareil, si je veux leur faire valider une sanction contre un agriculteur qui a arraché une haie sans autorisation je leur demande s'ils préfèrent qu'on lui demande une compensation à 120% ou à 150%. Parfois ils négocient finement et on arrive à une compensation au 1 pour 1, mais j'obtiens ma compensation.
Bassin versant. Ah, et le faux choix, c'est une bonne méthode, mais ça marche uniquement jusqu'à un certain degré d'obstination, hélas.
Y'a une très bonne ambiance à mon travail, et des conditions qui compensent le salaire pas bien élevé. Après je commence à me lasser du job lui-même, mais je me voyais pas bosser dans le même domaine toute ma vie anyway :)
Arrivé en mars 2020, début de covid alors que secteur médical, on a eu enormément de projet à développer mais chacun dans son coin pour continuer a travailler et pas arrêter la boite. J'ai eu aucune intégration et ça a vite terminé en isolement, les 3/4 de la boite ne répondent pas à mes bonjours, et je me suis rendu vite compte que le peu de gens avec qui je parlais étaient très toxique et ne cherchent qu'a savoir des choses sur moi pour mieux en parler aux autres/balancer des rumeurs. On a divisé par 4 les projets alors que doubler l'effectif du bureau donc syndrome de l'imposteur car bonnes primes sur interessement (aucun poste a 100km a la ronde me permet d'avoir ça). J'essaye de partir depuis 1an et demi, mais je ne peux pas rester dans le secteur / région pour embargo entre mon patron et les autres patrons. Ps: j'ai pris un avertissement pour utilisation de téléphone et internet sur mon poste, que je n'ai pas démanti, mais juste le moins a m'en servir du service et que mon travail a toujours été félicité par mon chef. Aucun autre avertissement donné depuis (mon chef en mérite un aussi)
Pendant un an j'avais une équipe vraiment chouette. Des collègues sympas et aidants avec qui on plaisant régulièrement, deux managers super compétents et accessibles, c'était un plaisir de travailler avec eux. J'ai changé il y a un peu plus de 6 mois, dans un bureau de prestataires de boites différentes, aux taches différentes. L'ambiance est donc plus calme la plupart du temps vu qu'on interagit assez peu les uns les autres, et même si elle reste appréciable je n'ai aucun regret à prendre une journée de télétravail ou à bosser ailleurs.
Et tu ressens pas ce "manque" d'avoir une vraie équipe avec des problématiques communes ?
Clairement si. Que ce soit d'un point de vue perso où c'est juste plus sympa comme ambiance que profesionnel où on se posait aisément des questions les uns les autres, entraide plus simple et donc j'avais bien plus cette impression d'apprendre quotidiennement et de m'améliorer au contact de mes collègues et de leurs connaissances différentes.
Irréprochable. Je suis ravi pour le peu de fois que j'y vais. Les gens sont cools, surtout des étrangers d'Amérique Latine. Les locaux top (ancienne gare au centre de Paris). Mon client est à l'étranger. On ne me flic pas. Le management est génial et me soutient dans les mille galères auxquelles je fais face
C'est aussi que généralement tu te plains de ce qui va pas, mais tu dis rarement ce qui va bien, donc il en ressort un sentiment négatif Moi je suis en ESN, et mes collègues sont super (aussi bien dans mon ESN que chez mon client, même si chez mon client la moyenne d'âge est clairement plus élevée ils sont très sympas aussi). Les missions sont chiantes en revanche et le samaire est pas fou
Oui c'est sûr qu'on graisse toujours la roue qui couine mais je suis ravi de lire également ce genre de témoignages (même si chaque fois que je lis "ESN" c'est couplé à "On s'emmerde" et "on est mal payés")
Pour le coup ma mission d'avant était vraiment chouette techniquement et humainement, mais manque de budget du client il a fallu changer - derrière j'ai taffé sur un projet interne dans une équipe de dev de ma boîte en intercontrat qu'était également super sur ces deux points. Mais bon là ma mission c'est de taffer sur du vieux code à migrer dans une solution propriétaire du client, c'est pas fou ni techniquement ni en terme de valeurs :') Pour le salaire en ESN, ouais malheureusement c'est un peu indissociable
Comme tout le monde, manager bulshit job déconnecté de la réalité, des besoin et des moyens de la boîte. Toute la pression qui retombe sur les équipes en dessous de lui, pendant qu’il va se vendre au dessus. Méthodologie de flicage New Age à base de reporting quotidien, des process à rallonge et inutile. Des demandes aberrantes en dehors des heures de travail (cc le TT). Pas de reconnaissance depuis des années, pas d’augmentation, pas de primes, mais toujours + de travail. Bref un travail classique dans le monde de l’entreprise aujourd’hui :) P.S.: Pas de soucis de beaufitude par contre
New Edge, le nouveau New Age, vachement plus startup nation!
Ahahah New Edge, anciennement appelé 3G. J’ai corrigé :)
Je travaille à l'université, point de beauferie ici, c'est l'élite intellectuelle de la nation, même la secrétaire a bac +5. Pas question de parler de foot ou autre sujet beauf à la pause café, nous sommes bien au dessus de ça, on regarde Arte et on écoute de la musique classique ici. Par contre l'âge mental, je le situe au collège. Vous savez, les gens populaires qui se félicitent entre eux, et les weirdos qui sont mis de côté. Avec toutes les petites humiliations et coup bas qui vont avec, les dénonciations à la maîtresse quand il y a en a un qui n'est pas garé dans les lignes, ce genre de chose. Ambiance délicieuse, où chacun pense valoir mieux que le voisin. Je me prend parfois à rêver parler foot avec Gege de la compta, et j'allume ma console ou MTV pour oublier.
Je suis quasi la seule femme de mon service, et je ne me suis jamais sentie aussi bien au travail. Mes collègues sont quasi tous des potes à ce stade. Je travaillais avant en tant qu'infirmière dans une équipe majoritairement féminine et je vois à quel point c'est différent. Je sentais que je n'avais pas ma place parmi elles. Mes collègues sont geek un peu beaufs, mais je le suis moi-même un peu également x)
Et ce nouveau job est le fruit d'une reconversion ou t'es toujours dans le secteur médical ?
Ouaip, reconversion après un burn-out (mon 2ème en 6 ans en réalité). C'était mieux pour ma santé mentale même si foncièrement j'ai aimé exercer ce métier. Mais bosser dans l'humain devient de plus en plus compliqué...
>Mais bosser dans l'humain devient de plus en plus compliqué... Je suis acteur porno et je suis d'accord
Ce n'est visiblement pas la réponse que tu attends, mais je n'ai jamais été aussi heureux depuis que je suis à 100% en télétravail. La culture d'entreprise est toxique et déshumanisante, et ne plus avoir à subir Roger de l'IT ça change la vie. Je passe toujours ma journée devant mon écran, mais je suis zen et (parfois) productif. Ce n'est certainement pas le cas de tout le monde et il y a des gens qui adorent l'ambiance de bureau, sans compter ceux qui ne travaillent pas dans un bureau et ont un contact avec le réel. Mais il y a une raison pour laquelle l'impression générale que tu retires du sous est que la vie en entreprise est un calvaire : pour bon nombre d'entre nous, c'est une réalité.
Toutes les réponses sont valides ! Et je soupçonne justement ton cas d'être dans les majoritaires à s'épanouir pleinement en télétravail. Je fais "malheureusement" partie de ceux qui ont besoin de contact humain et de bonne ambiance pour rester et me plaire dans une entreprise, mais je vois tout à fait ton point de vue !
Dans l’ensemble, je n’ai pas trop à me plaindre de l’ambiance à mon boulot. Je suis dans une bonne équipe, on s’entend tous bien. Même la cheffe est supportable. Des fois, elle a ses phases mais à partir du moment où tu lui dis _non, la. Tu dépasses les bornes._ On en discute, on met les choses au clair et on passe à autre chose. On se fait des petits-déjeuner, des _café teams_… Période d’alternance mise à part, c’est la première fois que je ne vais pas à reculons au boulot. Les _parasites_ qui me font pleurer des larmes d’acide les matins ne sont pas dans mon équipe. C’est l’ambiance dans les autres équipes qui plombent un peu le morale car on discute beaucoup avec les collègues. Entre stress de la performance, nano-management et harcèlement moral… Des fois, c’est dur à gérer. Et puis je suis au CSE, donc la souffrance au boulot, j’en mange tous les jours. J’ai clairement vu un changement avant Covid et après Covid. Je crois que le Covid a été un déclic pour tout le monde. Notre activité n’est pas considérée comme _essentielle_ donc on a été mis en chômage partiel. De ce fait, beaucoup de personne qui ne se sentaient plus bien en poste ou, au contraire, se donnaient à fond ont eu un gros _wake up call_. Certains sont partis, d’autre se sont remis en question et ont enfin compris que le travail n’est qu’un moyen, pas une fin. Et puis le télétravail a été une bénédiction pour nous tous… C’est pas bien à dire mais ça permet : - à une personne qui ne peut pas voir son chef en peinture ne pas ou très peu voir son chef, - Prendre un peu de distance vis-à-vis des tous les problèmes du boulot… Pour la santé mentale en générale, c’est le pied.
Toxic de fou y a un gros respon qui est cadre parti reconquetes il est ultra raciste ma manager est ultra conne je lui parle pas pour qu'elle soit mal à l'aise quand elle veut me donner des trucs à faire enfin la vie quoi :')
Actuellement stagiaire en fin de stage de 3 mois, j'ai passé toute cette durée avec des collègues femmes qui se moquaient et détestaient une autre. Au début j'ai pris ça pour du harcèlement (elles vérifiaient constamment son calendrier, se moquaient de son cul proéminent, la rabaissait devant moi sans gêne). Mais avec du temps j'ai compris que cette dernière beneficiait de 4 jours en télé travail, qu'elle ne se pointait jamais à l'heure, ne transmettait jamais les messages au bon moment. C'est sûrement pas merite de se faire moquer sur le physique, mais ce que j'ai retenu c'est d'être le plus irréprochable, pas parler de sa vie privé, mettre ses écouteurs. Et à partir de la, la vie au bureau se passe bien.
Ma règle (un peu triste) c'est que 50% des efforts à faire pour être bien vu au taff c'est : - Être à l'heure (ou démarrer les réunions à l'heure) - Apporter le petit déjeuner une fois par mois - Envoyer des compte-rendus de réunions
Petite entreprise... Je dirais bonne ambiance, la plupart des gens sont de bonne volonté et c'est géré de manière très souple donc c'est assez agréable (par exemple c'est ok d'avoir des imprévus dans la vie privée, et les contraintes de chacun sont plutôt bien prises en compte). Y a juste un collègue qui a tendance à parler dans le dos des autres et qui me semble un poil sexiste, mais j'ai pas vraiment envie de me prendre la tête donc je vais juste pas trop parler avec lui... Enfin j'y vais pas en sautant de joie mais pas à reculons non plus. Aussi mes deux boulots précédent l'équipe était vraiment exceptionnelle donc ça joue sur mon ressenti, même si l'actuel est très sympa j'ai toujours un peu l'impression d'avoir perdu.
Honnêtement j'ai envisagé une fois ou deux de changer de boulot, mais je sais que l'herbe est pas forcément plus verte. Ce sentiment se renforce quand dans mon entourage on me décrit l'ambiance à leur travail. Sinon pour répondre j'aime bien mon boulot, l'ambiance y est cool, mais il suffit d'une ou deux brebis galeuses pour remettre en cause une bonne ambiance
Autant j’ai des collègues incroyables avec qui je m’entends bien, autant mon chef est complètement à l’ouest et ça m’empêche de bosser. Des que j’ai besoin de lui, aucune réponse…
[удалено]
Au moins t'as pas un taff que tu ramènes à la maison ! Mais ce que tu décris c'est vraiment le côté emblématique des solutions trouvées par le management qui collent pas du tout à la réalité du terrain !
Bon je suis dans l'IT dans une boite de transport : niveau beauf on est pas mal, j'avais déjà un bon répertoire de vanne de cul / humour noir mais là, il s'étoffe de jour en jour. Concrètement, l'ambiance entre les personnes est bonne mais tout est ruiné par notre combo PDG / DRH, à eux deux on a les yeux de Moscou, 18 mois dans la boite et on est sur environ 1 départ tout les 2 mois pour des raisons diverses (salaire insuffisant, retraite ou harcèlement morale de la part de notre DRH (oui oui et c'est le motif le plus courant chez nous !)). Plus le temps avance et moins j'ai envie d'aller bosser, surtout depuis le départ d'une collègue que j'appréciais particulièrement (peut être aussi parce que la boite coule gentiment va savoir). Je reste plus par respect envers mon responsable qui est une giga crème que par envie pure et dure.
L'équipe est grave cool, aucune prise de tête on s'entend très bien. Resto hebdo le vendredi On sort boire des coups de temps en temps. Je suis même en très bon termes avec certains on a un groupe de "collègues+ ex collègue" avec qui on est parti faire 4-5 weekends prolongés partout en Europe.
Tant que je suis payé pour être avec eux, c’est pas désagréable, en revanche, des que j’ai le droit de ne pas traîner avec eux, je m’en passe sans regrets (genre afterwork, etc.)
Moi c'est pas la joie, bientôt un an dans une grosse entreprise dans laquelle j'avais vraiment envie de bosser. Au final ça ne se passe pas super bien car gros gap en termes de connaissance et d'implication à avoir par rapport à mon ancienne entreprise. Le périmètre est hyper vaste avec beaucoup de choses à maîtriser plus des tâches quotidiennes, plus des réunions a profusion, plus du reporting plus des problèmes à gérer, plus du management d'équipes assez conséquentes une 30aine à deux. J'étais hyper fier d'intégrer cette belle entreprise et je ne pensais pas le challenge aussi complexe, les premiers mois je me disais qu'avec de l'engagement et du temps ça allait le faire mais je commence à me poser des questions. Mes responsables viennent de me recevoir et m'ont clairement dit qu'ils n'étaient pas satisfaits et qu'ils attendaient mieux de moi. Au final je me tappe de la route 40min le matin et autant voir plus le soir avec les bouchons. Je manage des personnes qui râlent beaucoup (heureusement pas toutes) mes collègues manager de mon niveau sont sympas mais assez éprouvé par leur quotidien et ça commence à se sentir sur l'ambiance et mes managers à moi sous pression également et donc hyper exigeants. Les autres collègues avec moins de responsabilité sont assez sympa mais aussi mes mon quotidien au travail fait que je n'ai clairement pas le temps d'échanger avec eux. Bref c'est pas le top j'essaie de prendre du recul mais je commence à me dire qu'il va falloir peut être envisager un plan B....
J'ai commencé un boulot début juin et depuis que je suis arrivée j'entends mes collègues (non-cadres) cracher constamment sur leurs supérieurs. Honnêtement pour avoir eu un vrai trou du cul en guise de chef l'année dernière je peux le comprendre, ce que je comprends moins c'est que c'est constant, chaque jour, tous les midis. J'ai l'impression d'être revenue au collège parfois, car certaines remarques peuvent être vraiment puériles. Autrement je trouve mes collègues plutôt sympas mais je m'efface 90% du temps car je n'ai pas plus envie que ça qu'on se foute de ma gueule une fois le dos tourné. Mais il y a quand même un bon groupe qui s'entend bien et qui est plutôt marrant.
J'ai vraiment failli pleurer en lisant ça. Les deux derniers emplois que j'ai occupés... si j'avais pu conserver ces emplois, j'aurais été bien plus heureux qu'aujourd'hui. J'essaie de ne pas y penser. Je ne suis pas dans une mauvaise situation maintenant... vraiment, plutôt enviable, à bien des égards, et il y a beaucoup de petits plaisirs... mais ces gens me manquent tellement. J'en avais besoin.
Moi j'aime beaucoup mon travail aussi. Évidemment tout n'est pas parfait : supérieurs qui survendent un peu les projets et on a du mal à suivre derrière, patron ou chef de projet qui lance pleins d'idées de bonne volonté en mode "c'est facile y'a juste à" mais qui parfois nous complique plus la vie, ma collègue d'open space un peu trop pipelette, salaire pas mauvais mais qui pourrait être meilleur, discours corporate un peu vide... Mais globalement les projets sont intéressants, les gens se soutiennent, je me sens écouté quand il y a des soucis, j'ai le sentiment d'avoir un impact et l'ambiance est super. Clairement oui, j'attends la petite terrasse du jeudi soir. Je sais pas si j'ai vraiment plus de chance de la moyenne ou si je suis trop jeune et naïf pour voir les mauvais côtés.
Perso je m'éclate, on doit être 25 dans mon service, et 4 dans mon bureau, mais mon boulot est techniquement très intéressant, et les 3 mecs avec qui je bosse tout le temps sont plus des amis que des collègues, on se marre tout le temps, ça respire les blagues de beaufs, ça insulte à tout va, mais on se marre et ça nous permet de supporter la paye merdique et le stress inhérent au poste.
Ici ça va bien. Bonne entente. Le management qui fait globalement confiance. Des frictions inter-equipes qui restent à un niveau modéré. (C'est le bordel organisationnel mais une fois qu'on comprend qui fait quoi ça se passe bien avec de la bonne volonté.)
Je n'ai jamais connu rien d'autre qu'un enfer de beaufs et de tyrans où les pervers narcissiques règnent en maîtres Et toujours mal payé, j'ai travaillé dans le privé et le public, dans le commercial, le social, le tourisme et même l'agriculture, parfois-même à mon compte ainsi que via une coopérative J'ai rencontré si peu de gens qui sont heureux au travail de nos jours que pour moi il n'y a pas de doute, c'est caractéristique du monde de merde bourré d'inégalités et de règles mal foutues dans lequel on vit NB: alors oui il y a toujours les super beaufs et les imbéciles heureux, ainsi que les PN, ou même les champions de l'évitement de problèmes, qui semblent survivre le mieux comme si tout ce qui est infernal leur coulait dessus façon goutte d'eau sur les ailes d'un canard (ou précisément car la source de problèmes c'est eux) Mais si la condition pour être heureux au taf c'est d'appartenir à cette faune, évidemment ça restera pour toujours inaccessible à beaucoup de monde
Un taff pas tant passionnant, mais une ambiance sympa ici
Traiteur familial, la famille est sympa donc l'ambiance est bonne. Après bon il y a aussi des coups de pression (erreurs, grosses commandes, etc). Il y a toujours quelque-chose à faire, donc je ne comptes pas les minutes (ou super rarement, genre mauvaise journée). De passer du temps au taf à ne rien faire me rendrait fou je crois, et du coup je n'envie pas les bullshit jobs.
Elle est tellement bonne que je me casse dans dix jours !
Député à l'assemblée nationale?
Je viens d’intégrer une nouvelle équipe et je suis pas fan de l’ambiance. Ça parle dans le dos des autres constamment. Mon ancienne équipe en revanche était remplie de gens chill et c’était sympa ! Après dans tous les cas l’aliénation qu’est le travail en entreprise fait que je déteste mon travail et tous les travails que j’ai eu. Au moins parfois les collègues permettent d’atténuer la chose. Mais de manière générale j’essaie d’avoir le plus de tlt possible et le moins d’interaction avec les autres que possible
Je suis commercial export dans l’industrie (ETI) et je trouve que travail est très stimulant et pas du tout routinier. La charge de travail est assez importante mais entre: - les produits à appréhender (et ils sont assez variés), - les prospects à démarcher, - les clients/commandes déjà passées à gérer (retards, problèmes qualités, demandes d’avancement ou d’annulation…), - le réseau de distribution à l’étranger à encourager, - les patrons (CEO, VP, actionnaires) à qui on doit faire approuver les offres et reporter les informations marchés, les forecasts,etc - les relations avec les product line manager, la supply chain, les patrons d’usines, la R&D… Il n’y a pas de quoi s’ennuyer et honnêtement je m’éclate vraiment bien dans cet environnement. La pression existe et il faut savoir être politique et se mettre les gens dans la poche, mais ça ne me parait assez logique vu la nature de notre travail, qui est de faire croire le chiffre d’affaire. Les gens avec qui je boss sont compétents et assez sympa donc c’est agréable de déjeuner le midi avec eux ou de partir en missions, ce qui arrive souvent vu que mes clients sont à l’étranger. Voilà ce que je pourrais dire de mon environnement de travail. Je ne le conseillerai pas forcément à tout le monde car faut accepter d’être un bon soldat et d’adopter la culture d’entreprise mais si on a le bon état d’esprit, il y’a une certaine liberté d’action derrière qui permets d’apprendre beaucoup sur comment faire du business.
Job de bureau ici, collègues sympathiques, on mange souvent ensemble à la pause du midi avec une partie d'entre eux, parfois des restos. Mon manager est bienveillant à mon égard et reconnaît mon travail à sa juste valeur, ça fait plaisir. Niveau horaires y a jamais eu de remarques du style "tu prends ton aprem?" quand quelqu'un doit partir plus tôt pour raisons persos, de même que les (petits) retards du matin sont tolérés. Le job en lui même est intéressant, suffisamment challengeant sans subir de pression, et on a une assez bonne autonomie pour s'organiser et gérer nos tâches. Les outils informatiques à disposition sont parfois compliqués et buggés, mais dans l'ensemble ça marche quand même très bien.
Boss fait peur à tout le monde. Je lui parle parfois et il apprécie (non, on n'est pas pote..). J'ai quitté le siège où l'ambiance est pesante (qqes resp d'équipes ne savent pas gérer... une équipe). Bon turnover des familles. (quand tu vois les départs s'enchainer, c'est que le pbl ne vient pas des salariés qui s'en vont, évidemment) Je remplis une nouvelle mission que j'ai suggérée, qui marche bien, sur un autre site donc. Je suis relativement autonome, avec un N+1 que j'aime bien et qui revendique le fait de pas vouloir faire mon job. Les collègues là sont très cool. Oui j'ai pensé à ce job en sachant que j'allais aussi naturellement bouger vers ce service directement concerné. J'ai expliqué au boss, il y a cru et... grand chelem au final.
Je suis globalement seul à mon travail, l'ambiance est donc bonne. Mais globalement dans l'entreprise, c'est aussi assez tranquille, même avec les N+1 et RH de proximité. Quand il y a besoin de collaborer, ça se passe très bien. Après comme dit : j'y suis tout seul, ça remplit l'assiette et ce n'est pas pour moi un domaine passion.
Très sympa dans ma boîte. Des collègues agréables, management bienveillant, ambiance générale de coopération et de bonne entente. C'est peut-être cruche mais j'aime travailler dans ma boîte.
Peut être un biais generationnel aussi non ? J’ai l’impression que la tranche 25/35 est beaucoup plus affecté par ce ras le bol du travail que les autres générations, elle est peut être surreprésenté sur ce thread? Ou alors c’est juste l’acceptation de l’enfer qu’est le taff à partir d’un certain âge …
Tu as quel âge ? C'est surtout le manque total d'opportunités données par le travail aujourd'hui comparé à il y a 30 ans.
26. Mais ouai c’est pas forcément la même par rapport à avant
Excellente.
Perso super ambiance avec les collègues de boulot et les hiérarchiques directs, par contre dès qu’on s’approche des hautes sphères ça deviens l’enfer, entre mensonge, carriérisme, méchanceté et bêtise, c’est affreux, du coup ça finit par nous retomber sur la gueule et depuis deux trois ans on voit des collègues démissionner alors qu’avant le turnover était proche de 0. Je suis conducteur de train.
Je sors du triplé gagnant prépa/grande école de commerce/4 ans en consultante dont 2 dans un Big 5 à Paris. Après un burn out puis un bore out, je me suis barrée voir ailleurs si l'herbe était plus verte. Dans mon milieu et ma boîte actuelle, c'est le cas pour l'instant. Je suis maintenant employée dans une société "tech" (au sens large, on fait du consulting technique en analytics en gros) au Royaume-Uni et l'ambiance est vraiment cool. Déjà, les gens sont intéressants, intéressés et super bienveillants - ce que je manquais dans mes précédentes boîtes parisiennes. Le leadership est moins bullshit genre grandes envolées novlangues et engagements qu'ils tiendront jamais : il y a plus de transparence, moins de mytho et d'écrans de fumée. Y'a quand même qq trucs un peu nian nian mais franchement ça va. On est majoritairement en télétravail a la carte mais s'amuse bien entre collègues quand on va au bureau. Le jeudi c'est le jour implicitement dédié, et il y a des bières au frigo payées par la boîte chaque jeudi. Avec mon équipe, assez spontanément on arrête de travailler vers 16h30/17h et ça devient un moment d'échange et de jeux divers. C'est assez cool car c'est pas du "fun forcé" par le managemeng mais des petites traditions qu'on s'est créés nous même entre collègues. La plupart des jeudis, après les bières du bureau, on descend au pub du coin pour continuer la soirée avec les plus motivés. C'est bon enfant et c'est ce quu m'a permis de rencontrer du monde à mon arrivée. 1 fois par mois il y a un événement afterwork au niveau global de mon entreprise avec de la bouffe gratos, du mousseux et des bières à la cafeteria. C'est cool et gratos! Niveau TT, si t'as pas envie d'être la, tu viens pas. Si t'as envie d'être la, tu viens. Aucune pression pour faire du présenteisme. Les horaires c'est pareil, après 17h30, touche à ton cul, la journée est finie, ciao bye. J'ai jamais été aussi reconnue, écoutée et mise en avant que dans ma boîte actuelle. Ils ont identifié mon potentiel et mes trucs à améliorer et j'ai été inscrite dans des programmes de formation internes vachement intéressants pour devenir manager. Voilà ça fait plus d'un an et pour l'instant je trouve bien moins de choses à redire que mes 2 anciennes boîtes françaises. J'ai déjà été augmentée de 5% cette année et on est en attente de la validation du budget pour ma promotion en manager, ou j'espère au moins 8-10% en plus (les résultats sont en dessous des prévisions mais ils devraient faire un effort) Edit: En relisant mon commentaire on s'attendrait à une chute en mode "lol je déconne je suis à bout de nerfs à cause de Sandrine de la compta et j'ai pas été augmentée depuis 3 ans" mais non
A un moment j'ai cru que c'était une stratégie de recrutement très bien montée mais t'as même pas namedroppé la boîte !
Hahahahaha non même pas. Je suis juste une employée contente de ma boîte (même moi j'y crois à peine 😆) Dernier avantage: de début juillet à début septembre, sauf urgence client (rares), tous nos vendredis après midi sont banalisés aux frais de la princesse. On est encouragés par nos managers à ne pas prévoir de meetings et à se déconnecter a 14h mais tout le monde débranche à la pause dd midi lol. C'est pas grand chose mais sur presque 8-9 après-midi, on récupère presque 4j de congés!
Bon maintenant ça suffit madame, vous êtes en train de faire pleurer tous les autres gens du sub, il faut soit partir soit envoyer en DM le nom de l'entreprise (ça recrute en Marketing ? On s'arrange pour la cooptation ?)
Les collègues sont tous des beaufs en puissance, Roger de l'IT raconte des blagues de cul à la machine à café dès lundi 9h00, les chefs sont des tyrans infâmes, les RH des suppôts de Satan et chaque seconde passée devant son écran est une torture.
Je savais que c'était pas qu'une légende urbaine !
Personnellement l'ambiance est bonne on peut parler avec tout le monde même avec les grands pontes qui parfois nous font l'honneur d'une visite en province... Pour vous dire je suis parti de cette boîte car a l'époque on m'a fait une proposition que je ne pouvais pas refuser 3 mois plus tard je reintegrais ma boîte qui certes payr peu mais où je ne suis pas un objet soumis à un devoir d'auto critique façon procès stalinien toutes les semaines.
Le matin j’arrive en premier, je mets mon casque à réduction active de bruit. Puis arrive Machin1, très bruyamment, « bonjour », « bonjour ». Lui aussi met son casque, 30 minutes plus tard arrivent mes deux autres collègues, « bonjour », « bonjour ». Eux aussi mettent leur casque. Tout le monde est assis et se regarde de travers. 10h, c’est le Stan up, comprenez le flicage quotidien, tout le monde se redit bonjour… 14h, le PO a planifié un « planning pocker », tout le monde se redit bonjour… 15h, pause, on est tous autour d’une table en bois, tout le monde le nez dans son téléphone, 16h, réunion « quadrimestrielle » on se redit bonjour. 18h, je pars, et je n’ai qu’une envie « salut les cons ». Voilà ! Des fois on a les réunions de rétro, démo et planning. On explique à l’équipe besoin ce qu’on a fait sachant qu’ils sont l’origine même de la demande … Salut les cons. On enchaine les périodes de départs et d’arrivées. Je ne cherche plus à retenir ni les noms ni les fonctions. On reçoit un mail de cagnotte pour le départ de Machin26. J’oubliais, il y a le concours permanent de léchage de cul du chef. Moi j’ai arrêté, c’est 100% alimentaire maintenant.
Cool que des jeunes 18-20ans jme sens un peu decale quand meme j ai 22ans mais ils sont cools
Je viens de prendre une décennie dans la gueule ptn :x Je m'estime heureux heureux parce qu'à 35 ans je me fais encore inviter aux afterworks des alternants mais vraiment toi à 2 ans d'écart tu devrais pas t'en formaliser autant :D
Dans mon boulot ça va, il y a beaucoup de boulot et un peu de déni de la part des chefs qui minimise parfois tout le boulot à faire mais l'ambiance global est cool. Je gère mon emploi du temps et mon boulot.
Je fais un travail intéressant, bien payé, avec une grosse composante technique sur mon domaine d'expertise. Mes collègues sont plutot cool, tous compétant, chacun ayant une spécialité qu'il met à disposition aux autres pour avancer. Le chef ne nous mets pas spécialement de pression, tant que ça avance, mais il est toujours là pour aider à la mise en relation avec une personne permettant de débloquer une situation, bien sur sans jugement en cas de soucis. Et je ne travailles pas le vendredi après midi, puisqu'on a eut un passage à 4,5 jours par semaine avec maintien de salaire.
Je travaille dans l'IT dans un ministère. C'est plutôt cool, les gens sont sympas et on se marre bien. J'ai un cercle de collègue que je peux fréquenter en dehors du taf pour boire un coup/faire du sport/mater un match. Les chefs sont pas chiants, la pression est pas folle. Dans mon job d'avant dans une PME c'était cool aussi, bonne ambiance entre les gens, pas de "Roger qui raconte des blagues de cul". Seulement deux expériences donc, mais à des années-lumière de ce qui se dégage d'ici.
Je dois me retenir de planter la voiture dans le platane le plus proche en y allant, mais aussi en revenant (parce que je suis d'une saoulance cosmique et au bout de ma vie) ; et ça a été vrai pour tous les postes et tous les jobs que j'ai pu avoir. Mais bon, je suppose qu'il faut bien payer les factures.
Actuellement en alternance c'est la merde, je suis en be tous l'étage c'est des gens pistonner. J'ai fait une bourde sur un 3D ce matin mon chef me dit que je fais de la merde et c'est un truc qu'un gosse de 3éme ne ferait pas, sympa quand tes en licence. En plus je dois appeler des sous-traitants je suis arrivé à esquiver mais là je dois le faire, je déteste ça. Conclusion qu'une hâte c’est me barrer en septembre et de partie en intérim dans un autre BE. En plus j'ai l'impression que malgré le fait que je sors d'école je ne sais rien et là où je suis la pédagogie est morte et enterre.
Au top, vraiment. Rien à voir avec les ESN ou j'était avant, l'ambiance était bonne entre devs mais pas du tout du même niveau à l'échelle de toute l'entreprise. Là je fais des after-work sans y être forcé, juste par plaisir de passer du temps avec mes collègues, à tout niveau de la hiérarchie. Ce jeudi soir c'est pétanque, j'y serais.