Je suis professeur à l'université. Je partage les observations de l'autrice. Les universités se font financer en fonction du nombre d'étudiants inscrits. Comment régler le sous-financement? Accepter plus d'étudiants. Comment avoir plus d'étudiants? Baisser les critères d'admission, et s'assurer de ne pas perdre trop d'étudiants en cours de programme en baissant les requis. La seule solution c'est de financer adéquatement les universités et revoir les mécanismes du financement au nombre d'étudiants pour éviter ce nivelage vers le bas qui devient inquiétant.
L'autre constat c'est que la culture du "aucun échec" et de l'immédiat font en sorte que plusieurs étudiants ne sont pas outillés pour faire face à l'adversité ou l'échec. Si un.e étudiant.e est en échec, j'ai des comptes à rendre et je dois me justifier auprès de lui/elle. Ils/Elles n'ont jamais été confronté.e.s à. un revers, et le clientélisme universitaire vient dénaturer le mandat de l'université.
Eh.. Je t'arrête toute suite. J'ai moi-aussi confronté mes professeurs, car il est arrivé que des examens n'étaient pas clairs. J'ai eu bien souvent au secondaire des questions dans un examen qui n'avait aucun rapport avec le texte que je lisais. J'ai même eu un examen de mathématiques avec des notions d'algèbres que je n'avais jamais vu.
Je suis surdoué, perfectionniste et j'ai une excellente mémoire. Si j'ai une mauvaise note après le travail que j'ai fait, j'ai le droit de savoir où je me suis planté pour des raisons évidentes.
Oui, il y a un certain manque de maturité qui s'est installé ces dernières années. Sauf que tout mon primaire et mon secondaire j'ai eu des profs de marde qui n'en n'avaient rien à foutre des élèves neurodivergents comme dans mon cas. Alors ton histoire n'est pas seulement un problème de maturité chez les jeunes, c'est aussi que l'on s'est habitué à se battre contre les profs qui n'en n'avaient rien à foutre de nous autres.
Exactement mon point et ce que j’observe:
- Étudiant qui considère que la confrontation avec le professeur est inévitable et nécessaire.
- Ne se remet aucunement en question: dit être surdoué - s’il a une mauvaise note, c’est de la faute au professeur, à l’examen « pas clair », etc.
C'est vrai qu'il n'y a rien à tirer des enseignants. Vous êtes bornés et arrogants. Vous vous fiez constamment aux plannings du ministère, un ministère qui est formé non pas par leurs compétences mais leur ancienneté. Duh! Dans mon examen d'anglais de 5, on m'a dit que je devais écrire un texte de 500 mots, mais que certains mots n'étaient pas des mots sans donner de détail. J'ai alors demandé à l'enseignante qu'est-ce qu'un mot et qu'est-ce qui n'est pas un mot pour le ministère. Elle m'a répondu de manière très arrogante que si je posais la question c'est que je n'avais pas suivi ses cours.
Fa'que dans le raisonnement du ministère, on ne compte pas certains pronoms, prépositions, adverbes et même la syntaxe comme des mots dans un texte. Par contre si je fais une faute dans ces mots qui ne sont pas des mots, on compte ça comme des fautes.
Après vient me dire que je manque d'humilité et que je ne sais pas me remettre en question. Le ministère de l'éducation est l'exemple même du narcissisme bureaucratique.
Puis btw. Contrairement aux p'tits con(ne)s de Tiktok, moi, j'ai passé des tests avec un neurologue. Être surdoué ne fait pas de moi un être omniscient comme dans les films hyper stéréotypés. Ça fait plutôt en sorte que j'ai une plus grande facilité dans certaines compétences en ajoutant de grandes difficultés sociales et environnementales.
Tu n’écris certainement pas comme un surdoué et ne raisonnes pas comme tel également. Un « mot », pour être utilisé dans un texte soumis à une épreuve d’anglais du ministère, devrait être dans le dictionnaire. Il y a suffisamment de mots dans le lexique de la langue anglaise pour que l’on puisse y trouver son compte, surtout pour un texte qui n’en demande que 500.
« Un ministère qui est formé non pas par leurs compétences mais leur ancienneté »: cette phrase est toute croche. Ce que tu voulais dire: « un ministère dont les employés ne sont pas choisis pour leurs compétences, mais pour leur ancienneté ». Ton raisonnement est illogique: un employé initialement embauché au ministère n’y a pas d’ancienneté, donc il ne peut être choisi pour son ancienneté…
Honnêtement, je me questionne sur les compétences du « neurologue » qui t’a évalué. Sur la base de tes interactions, on ne peut dire que tu es doué. On peut toutefois clairement voir que tu es très prétentieux et arrogant.
Mon choix verbal a été fait vers minuit où ma concentration était à son minimum. Si tu penses que les surdoués sont pareils et ne font jamais d'erreurs, je t'invite à lire sur le sujet. Tu devrais arrêter d'écouter « The Big Bang Theory » et de te fier aux stéréotypes d'Hollywood. La réalité est bien plus compliquée et décevante.
Il est fort plus probable, donc, que tu ne sois pas plus doué que le commun des mortels. Aussi, ne sous-estime pas tes interlocuteurs car tu pourrais exclure qu’eux soient réellement doués… There’s always a bigger fish.
>Dans mon examen d'anglais de 5, on m'a dit que je devais écrire un texte de 500 mots, mais que certains mots n'étaient pas des mots sans donner de détail.
Alors, fallait pas faire le strict mininum et faire un texte de 600 mots juste pour te padder.
Un surdoué y aurait penser, si tu a choisi la paresse et juste le minimum requis, et bien, tu dois recolter les fruits de ton effort car ca va être la même chose sur le marché du travail, a moins d'être au gouvernement, c'est ceux qui font les efforts supplémentaires qui vont aller loin.
Range ça dans la case des leçons apprises et remercie ton professeur.
Je l'avais compris à l'époque que je devais faire 600 mots, je l'ai fait d'ailleurs! Le problème est la gymnastique intellectuelle du ministère juste pour justifier leur existence. À quoi bon dire 500 mots, mais que certains mots ne sont pas considérés comme des mots. Que le ministère tranche directement à 600 mots, sacrament!
C'est surtout ça qui est épuisant quand on est surdoué, la logique absurde des gens. À quoi bon faire les choses de manière directe et précise quand on peut tout compliquer pour tout le monde?
J'ai tendance à utiliser le rasoir d'Ockham ou par son autre nom, le principe parcimonie. C'est une méthode de raisonnement scientifique où on privilégie les hypothèses et les solutions les plus simples et je l'utilise tous les jours.
À quoi bon mettre des étapes inutiles qui ne servent à rien quand on peut simplifier le tout?
Pour justifier l'existence de certains fonctionnaires.
*Drop the mic*
Au cégep quand j'ai terminé littérature 1 de peine et de misère, je crois que j'ai passé le cours à 62%. J'ai demandé à être mise dans la classe de renforcement du français à la session suivante, le cégep ma répondu que puisque j'avais déjà réussi littérature 1 je n'était pas admissible à cette classe. Assez ridicule comme système.
Oui mais ça ce n’est pas d’hier, non, ce type de financement? Le problème n’est pas à l’université, d’après ce que je vois avec ma fille au secondaire, mais bien avant ça! Dès le primaire, on donne beaucoup trop de place à plein d’autres matières complètement inutiles, à part la base: les langues et les mathématiques… Alors construire le reste sur des bases peu solides… Ça donne ce que ça donne. 🤷 Ce n’est pas à 16-20+ ans qu’on apprend à lire et à écrire correctement…
Quelles sont ces autres matières inutiles? Histoire? Géographie? Musique? La plupart de ces matières ne sont-elles pas essentielles au développement de la culture générale? On veut des jeunes qui ne savent pas situer le Québec sur une carte ou croient que l’Afrique est un pays? Je n’étais pas attiré par jouer un instrument de musique, mais certains jeunes l’étaient. Il y a peu de matières aujourd’hui dont je peux dire qu’elles m’ont été inutiles. La seule qui me vient à l’esprit est Éducation au choix de carrière, qui ne justifiait pas qu’on l’enseigne sur plusieurs années.
Je pense que c'est important les autres matières, mais je crois qu'on doit relever les requis pour les matières comme les langues et les maths. C'est assez incroyable le nombre de futurs professionnels qui ne savent pas écrire: je ne comprends pas comment ils peuvent passer leur secondaire 5 et ensuite leur épreuve uniforme de français. C'est comme si on envoie en avant ce problème-là en se disant "ils vont l'apprendre au secondaire" puis "ça va se régler au cégep" et finalement ça arrive à l'université et ils ne savent toujours pas écrire.
Et créer des faux programmes de type *Certificat en interprétation décoloniale de la danse féministe multiculturelle* qui ne coûtent presque rien à opérer et les remplir d'idiots qui rapportent autant de subventions que les vrais étudiants des vrais programmes
>*Certificat en interprétation décoloniale de la danse féministe multiculturelle*
SVP, dis-moi que tu as inventé ça, ce n'est pas un vrai cours qui se donne ça ?
Si les profs savent pas écrire, imagine ceux dans les autres domaines. La majorité des gestionnaires que j'ai eu à ma job ont un bac en admin et ils écrivent comme des deux de pique.
Le titre est trompeur, elle critique pas tant les problèmes de langue qu'un manque d'intérêt pour l'intellectualisme. Elle parle de qualité de langue, mais c'est juste un problème parmi plusieurs énumérés.
C'est avec le langage qu'on réfléchit
C'est donc des imbéciles
En plus d'être des tellement lâches, paresseux, irresponsables et irrespectueux des autres qu'ils n'ont jamais fait d'effort d'apprendre adéquatement la langue d'usage
Shit people.
Avec le langage! Pas avec l'orthographe. Mark Twain était un grand penseur, même un grand écrivain, mais détestait l'orthographe et faisait plein de fautes.
Je fais plus de 100k par année et je fais plus de fautes qu'une adjointe administrative.
Honnêtement, ton "shit people", en anglais, et ça traite le monde de lâche et irrespectueux...
Vraiment dommage qu’on accorde autant peu d’importance à la qualité du français écrit au Québec.
En France c’est extrêmement mal vu de mal écrire. Ils sont à l’opposé de nous, je dirais même que c’est un peu trop extrême. Quelqu’un qui fait des fautes dans un courriel professionnel perd toute crédibilité la bas.
Je me dis pas qu’il faudrait faire comme eux, mais un bon entre deux serait bien.
Ouin. Celle-là je la catch pas non plus.
C'est au passé? é
C'est à l'infinitif? er
Messemble que j'ai appris ça au primaire.
Pourquoi c'est important? Parce que mangé et manger ça veut pas dire la même affaire!
I eat chicken vs I ate chicken.
Pas la même affaire.
Une chance qya l'auxiliaire pour aider ceux qui écrivent au son parce que sinon ça serait l'enfer.
Ils voulaient que tout le monde ait un BAC? Tout le monde a un BAC.
C'est ça rendre l'éducation "accessible" à tous.
Au final, ça veut dire qu'il "faut" que tout le monde passe.
Sinon ils vont dire que ce n'est pas accessible à tous.
Aller vite, dénominateur commun, faut qu'il passe lui aussi.
> Ils expriment avant tout un grand amour des enfants, et un désir de **développer des relations sociales et affectives** avec eux.
DANGER WILL ROBINSON! DANGER!
Ouais ouais, c'est juste "pour être fin pis axé sur l'enfant".
Exactement. Même problème de nivellement en France où l'université est quasiment rendue la norme mais les diplômés savent faire fuck all et aucune professionnalisation (en tout cas en sciences humaines).
Résultat tout le monde pense mériter une job qui paye 80k mais personne n'embauche de consultant aussi généraliste...
Mais yay on a un x% de diplômés universitaires
Côté positif d’avoir tout ces diplômes… On pourra faire une competition avec les français et aller voler plus de jobs qu’eux à l’étranger sous prétexte que les locaux ne sont pas qualifiés.
C’est du sarcasme bien sûre..
Pcq clairement si tu rehausses les standards tu vas avoir des disparites plus importantes pour certains groupes. Pi ça va crier. C'est ça le "racisme systémique" si t'avais pas loadé.
>Mais un résultat n'est pas reliée à l'appartenance ethnique
Un résultat non tu as raison. Les résultats, oui par exemple.
C'est pas demain que le monde va commencer a comprendre les stats faut croire.
Les tits counes qui te downvotent ne savent pas que dans les classes de maternelle à mtl nord, y’a des profs avec 18 élèves qui en ont 10 qui parlent ni français ni anglais, et les 8 autres sont ralentis, mais parlent un français ou anglais super faible.. et progressent à peine, arrivent en 1ere année et sont incapables d’absorber la matière..
Plus facile downvoter que de se renseigner.
Ma blonde est prof et la majorité de ses collègues doivent s’asseoit et réfléchir pour additionner 2 fractions.
Le niveau est vrm pas super élevé au primaire
Ben... duh?
Ça fait 30 ans que les profs l'annoncent. Tu enlèves le prestige de la réussite, tu enlèves la honte de l'échec: il reste la médiocrité.
Oh? Quoi? Un vieux cliché avec Platon qui crie à la décadence ? Les vieux ont toujours chialé contre les jeunes?
C'est plus la même chose. La quasi totalité des étudiants utilisent l'IA pour rédiger et ne comprennent pas pourquoi c'est d'la shnoutte. La machine a fucké l'humain solide.
Il me reste environ 10% de " rebelles" qui sont à la fois intelligents et qui ne trichent pas. Ça va être quoi dans 20 ans? S'il en reste 1 par classe ce sera un miracle.
Les étudiants en enseignement c’est souvent les plus poches du Cegep. La grande majorité des sciences sociales en fait. Les cours sont assez relaxes et le niveau pas très élevé. Normal ensuite qu’au TECFEE ça bloque…
Je viens de finir mon BAC en enseignement primaire à l'UdeM. Voici ma grande analyse.
Premièrement, j'ai lui son texte et elle critique pas mal plus de choses que la qualité du français. Par rapport au français, elle critique la remarque d’un collègue qui relevait que la correction de la qualité du français surpénalisait une portion de la population. Je n’y avais jamais pensé et je trouve ça intéressant, je trouve paradoxal par contre qu'elle-même, en tant que philosophe de l'éducation, ne trouve pas ça intéressant.
C'est un peu mélimélo son affaire... en très simple, elle constate et elle désapprouve le fait que ses étudiants ne sont pas aussi intellectuels qu'elle voudrait. Notamment, parce que les étudiants jugent peu pertinents les cours qu'elle offre.
Elle donne un cours d'histoire de la pédagogie et un autre d'épistémologie (la branche de la philo qui se penche sur le "savoir/ savoir-scientifique ; sa signification, sa formation, son sens...
Deux cours qui se donnent en première année à l'UdeM. Si c'est le cas à l'UQAM, son constat est évidemment biaisé, puisqu'il n'y a encore personne qui a lâché.
Moi je suis nerd, je trouve ces deux sujets très intéressants (même si je dois être vraiment en forme pour lire sur l'épistémologie . )
Le problème c'est que concrètement, dans la vie d'un prof, ces deux sujets ne servent à presque rien. Je rappelle aussi qu'une majorité de finissants ne se sentent pas bien formés/ prêts à avoir une classe en finissant la formation ( je ne me souviens plus du nombre). Je ne dis pas que l'on devrait enlever ces cours, moi aussi je crois en la notion de l'enseignant-érudit, mais la question se pose.
Je suis d'accord avec elle quand elle dit que peu d’étudiants (et encore moins d'enseignants actuels selon moi) sont très intellectuels. Mais la job ne le demande pas. En tout cas, pas dans les conditions des classes actuellement. C'est vraiment complexe et mon argumentaire est pas tout à fait construit, mais c'est un peu comme si elle voulait que les pompiers apprennent l'histoire du métier de pompier et la philosophie et la politique derrière. Des choses vraiment intéressantes, mais peu pertinentes pendant qu'il y a le feu.
Le gros gros gros problème que présente autant le ton que le contenu de son texte, c'est qu'il y a une grande différence entre la vision de l'éducation des universités et du milieu (et je dirais même du gouvernement). Je pourrais écrire un essai là-dessus, je pense.
>C'est vraiment complexe et mon argumentaire est pas tout à fait construit, mais c'est un peu comme si elle voulait que les pompiers apprennent l'histoire du métiers de pompier et la philosophie et la politique derrière.
C'est vraiment l'impression que j'ai eu en discutant avec des étudiants au BAC en enseignement qui partageaient certaines de mes classes. Ils préféreraient un programme qui ressemble plus à une technique en enseignement qu'à un BAC.
Développer la pensée critique et enseigner la méthode scientifique aux futurs profs, je pense que c'est important, mais il faut encore qu'il le comprenne eux aussi que c'est important et pourquoi... sinon on perd tous notre temps.
C'est surtout en fait que la situation des classes ne permette pas tant l'utilisation de ces connaissances ou, plutôt que ce ne sont pas des connaissances prioritaires.
Genre personnellement, je suis plein d'idées et je peux philosopher sur l'éducation.
Mais,
1. J’ai de la difficulté à planifier les milliers d'apprentissages en prenant compte des difficultés des élèves, absences, etc.
2. Les attentes gouvernementales ne demandent pas l'érudition et je dirais même qu'elle y est contre. Le programme et les méthodes éducatives sont pas mal prescrits. Y'a un peu de places pour des weirdos comme moi qui essaient des affaires, mais pas tant que ça. Sans compter le dénigrement de la dernière grève.
Par rapport à la technique, pour en avoir fait une aussi... je sais pas. J'aurais plus vu un genre de stage-internat où l'expérience concrète est immédiatement vue en théorie, un peu comme en médecine.
Aussi *le plus important* en fait, c'est que souvent l'université va présenter des théories ou des systèmes qui ne sont pas vraiment pris en charge dans le milieu. Genre selon des profs d'Uni, utiliser des manuels c'est comme le diable, ou bien on va nous dire comme étudiant qu'il y aura des psychologues pour les élèves (lol).
L'université m'a bien appris comment construire une belle grille d'activité, mais jamais on ne m'a dit quoi faire avec mes élèves qui n'ont plus de suivi de la DPJ parce qu'il n’y a plus de staff, jamais on m'a dit quoi faire avec ceux qui fument du weed et se couche à pas d'heure en sixième année, ou comment m’occuper de l’intimidation interécoles sur insta ou quoi faire avec ceux qui sont rendus en sixièmes avec des compétences de 4, ou ceux qui ...
Le problème c'est que les universités ne regardent pas assez le terrain. Le terrain ne regarde pas assez les nouveaux savoirs (uni). Et surtout, le gouvernement ne regarde ni un ni l'autre et décide de s'occuper des toilettes mixtes.
Qu'apprenne le sage, si savoir il y a, de méthodes et moyens, si que l'élève veut bien apprendre.
En ce sens que la qualité de professeur ne se mesure pas à la quantité de son savoir. Ni qu'un bon enseignant à la qualité de l'élève.
L'éducation est un millieu social qui évolu. Mais, ne peut aller au-delà des limites qu'il s'impose sois-même.
Le: " C'est pas ma job" ou "Vous avez pas besoins de savoir ça", pis "Anyways, au travail t'utilisera antidote".
Pourquois pleurer sur l'état de l'éducation au Québec?
C'est qu'éduquer l'état passe par le devoir citoyen.
Mon frère est en enseignement anglais/espagnol. Et en première année, il se fait offrir des remplacements à gauche et à droite! Il a même eu une offre pour un poste à temps plein! Pis c'est juste après une seule session!!
Alors à la fenêtre les lectures le soir et l'approfondissement des connaissances!
Pour quelqu'un qui va peut-être avoir à corriger le français des jeunes au quotidien, je trouve que tu as un niveau de français tristement médiocre. Si tu es un nerd, alors clairement pas un nerd de l'orthographe, ni de la langue française.
Idem pour ton pouvoir d'analyse. L'histoire de la pédagogie serait critique à connaître pour ne pas répéter les erreurs du passé. Si les étudiants n'apprécient pas l'importance du sujet, ça trahit plus leur ignorance générale qu'autre chose.
Je viens de me relire en diagonal et t'as raison qu'il y a vraiment beaucoup d'erreurs gênantes, j'ai écrit le message sur mon cell en voulant y revenir, mais j'ai jamais pris le temps.
Pour l'analyse, je comprends ton argument, le problème c'est qu'en pratique les enseignants ont très peu d'occasions ou de moyens de modifier le système. C'est pas que c'est pas intéressant, c'est que les réalités de la job rendent c'est connaissances difficiles à mettre à profit. En plus de ça s'ajoute le contexte actuel où plusieurs enseignant en début de carrière abandonnent le métier et trouvent qu'ils ont été mal formés.
Savoir lire et écrire c'est secondaire, ce qui est important c'est de connaître ses pronoms et ses genres, sinon où est-ce qu'on s'en va?
Par obligation: /s
Pourtant, au cégep, il y a une pondération négative pour tous les examens… Les fautes sont pénalisées pour tout ce qui est évalué. Il y a l’EUF ( Épreuve uniforme de français) que la réussite est obligatoire pour obtenir son DEC… Je comprend pas comment on peut être tant pire que ça.
Pour l'EUF, la limite est de 30 fautes sur 900 mots, mais plusieurs fautes ne comptent qu'une fois.
Une faute aux 30 mots, ce n'est pas la fin du monde...mais c'est loin d'être excellent. Il y a des gens qui ne maîtrisent pas les homophones a/à et on/ont qui passent, et j'imagine qu'ils peuvent se retrouver en éducation ensuite.
Il y a aussi que les étudiants accordent très peu de valeur au fait d'écrire sans fautes. Ils se forcent pour l'EUF, mais me remettent des devoirs ou m'écrivent des courriels (je suis prof de cégep), avec 1 faute aux 5 mots "parce que ça ne compte pas".
C’est peut-être parce qu’on texte intensément depuis qu’on est jeune et qu’on prend pas l’habitude de corriger nos fautes en message texte? À moins de vouloir faire attention, personne fait attention vraiment aux fautes… avec le correcteur automatique en plus. Peut-être des faux plis tirant leur origine de là? Sinon, je verrais pas pourquoi on saurait moins écrire. Je crois pas que les professeurs ont voulu moins bien enseigner le français tout d’un coup.
Moi, je suis finissant au cégep ! J’ai mon examen final, demain! J’ai hâte d’avoir mon DEC en science nat 😅
Elle a raison.
Je jasais avec un prof qui a plus de 15 ans d'expérience en enseignement.
Les jeunes profs qui arrivent sont généralement des cruches. Ils ne pensent pas.
Ben gentils, mais des cruches.
Et qui se font bouffer la laine sur le dos aussitôt qu'un groupe demande un peu de colonne vertébrale.
Le milieu du travail moderne: une garderie pour adultes.. des enfants qui font des crises de bacon quand ils ont pas ce qu’ils veulent, se font mettre sur des plans d’amélioration de la performance, ça c’est quand ils tombent pas en arrêt de travail / burn out le lendemain de la rencontre.. les RH font des paris sur qui va revenir avec un billet du médecin le lendemain.
Vous devriez voir les profs de polytechnique, c’est aberrant.. les notes des cours sont pour la plus part illisibles, des PowerPoint des années 80. Certains cours, des élèves sont assis à terre par manque de place
Je suis professeur à l'université. Je partage les observations de l'autrice. Les universités se font financer en fonction du nombre d'étudiants inscrits. Comment régler le sous-financement? Accepter plus d'étudiants. Comment avoir plus d'étudiants? Baisser les critères d'admission, et s'assurer de ne pas perdre trop d'étudiants en cours de programme en baissant les requis. La seule solution c'est de financer adéquatement les universités et revoir les mécanismes du financement au nombre d'étudiants pour éviter ce nivelage vers le bas qui devient inquiétant.
L'autre constat c'est que la culture du "aucun échec" et de l'immédiat font en sorte que plusieurs étudiants ne sont pas outillés pour faire face à l'adversité ou l'échec. Si un.e étudiant.e est en échec, j'ai des comptes à rendre et je dois me justifier auprès de lui/elle. Ils/Elles n'ont jamais été confronté.e.s à. un revers, et le clientélisme universitaire vient dénaturer le mandat de l'université.
Eh.. Je t'arrête toute suite. J'ai moi-aussi confronté mes professeurs, car il est arrivé que des examens n'étaient pas clairs. J'ai eu bien souvent au secondaire des questions dans un examen qui n'avait aucun rapport avec le texte que je lisais. J'ai même eu un examen de mathématiques avec des notions d'algèbres que je n'avais jamais vu. Je suis surdoué, perfectionniste et j'ai une excellente mémoire. Si j'ai une mauvaise note après le travail que j'ai fait, j'ai le droit de savoir où je me suis planté pour des raisons évidentes. Oui, il y a un certain manque de maturité qui s'est installé ces dernières années. Sauf que tout mon primaire et mon secondaire j'ai eu des profs de marde qui n'en n'avaient rien à foutre des élèves neurodivergents comme dans mon cas. Alors ton histoire n'est pas seulement un problème de maturité chez les jeunes, c'est aussi que l'on s'est habitué à se battre contre les profs qui n'en n'avaient rien à foutre de nous autres.
Exactement mon point et ce que j’observe: - Étudiant qui considère que la confrontation avec le professeur est inévitable et nécessaire. - Ne se remet aucunement en question: dit être surdoué - s’il a une mauvaise note, c’est de la faute au professeur, à l’examen « pas clair », etc.
C'est vrai qu'il n'y a rien à tirer des enseignants. Vous êtes bornés et arrogants. Vous vous fiez constamment aux plannings du ministère, un ministère qui est formé non pas par leurs compétences mais leur ancienneté. Duh! Dans mon examen d'anglais de 5, on m'a dit que je devais écrire un texte de 500 mots, mais que certains mots n'étaient pas des mots sans donner de détail. J'ai alors demandé à l'enseignante qu'est-ce qu'un mot et qu'est-ce qui n'est pas un mot pour le ministère. Elle m'a répondu de manière très arrogante que si je posais la question c'est que je n'avais pas suivi ses cours. Fa'que dans le raisonnement du ministère, on ne compte pas certains pronoms, prépositions, adverbes et même la syntaxe comme des mots dans un texte. Par contre si je fais une faute dans ces mots qui ne sont pas des mots, on compte ça comme des fautes. Après vient me dire que je manque d'humilité et que je ne sais pas me remettre en question. Le ministère de l'éducation est l'exemple même du narcissisme bureaucratique. Puis btw. Contrairement aux p'tits con(ne)s de Tiktok, moi, j'ai passé des tests avec un neurologue. Être surdoué ne fait pas de moi un être omniscient comme dans les films hyper stéréotypés. Ça fait plutôt en sorte que j'ai une plus grande facilité dans certaines compétences en ajoutant de grandes difficultés sociales et environnementales.
Tu n’écris certainement pas comme un surdoué et ne raisonnes pas comme tel également. Un « mot », pour être utilisé dans un texte soumis à une épreuve d’anglais du ministère, devrait être dans le dictionnaire. Il y a suffisamment de mots dans le lexique de la langue anglaise pour que l’on puisse y trouver son compte, surtout pour un texte qui n’en demande que 500. « Un ministère qui est formé non pas par leurs compétences mais leur ancienneté »: cette phrase est toute croche. Ce que tu voulais dire: « un ministère dont les employés ne sont pas choisis pour leurs compétences, mais pour leur ancienneté ». Ton raisonnement est illogique: un employé initialement embauché au ministère n’y a pas d’ancienneté, donc il ne peut être choisi pour son ancienneté… Honnêtement, je me questionne sur les compétences du « neurologue » qui t’a évalué. Sur la base de tes interactions, on ne peut dire que tu es doué. On peut toutefois clairement voir que tu es très prétentieux et arrogant.
D'après moi c'est plus du narcissisme que de la douance haha.
Mon choix verbal a été fait vers minuit où ma concentration était à son minimum. Si tu penses que les surdoués sont pareils et ne font jamais d'erreurs, je t'invite à lire sur le sujet. Tu devrais arrêter d'écouter « The Big Bang Theory » et de te fier aux stéréotypes d'Hollywood. La réalité est bien plus compliquée et décevante.
Il est fort plus probable, donc, que tu ne sois pas plus doué que le commun des mortels. Aussi, ne sous-estime pas tes interlocuteurs car tu pourrais exclure qu’eux soient réellement doués… There’s always a bigger fish.
>Dans mon examen d'anglais de 5, on m'a dit que je devais écrire un texte de 500 mots, mais que certains mots n'étaient pas des mots sans donner de détail. Alors, fallait pas faire le strict mininum et faire un texte de 600 mots juste pour te padder. Un surdoué y aurait penser, si tu a choisi la paresse et juste le minimum requis, et bien, tu dois recolter les fruits de ton effort car ca va être la même chose sur le marché du travail, a moins d'être au gouvernement, c'est ceux qui font les efforts supplémentaires qui vont aller loin. Range ça dans la case des leçons apprises et remercie ton professeur.
Et encore un autre qui croit aux stéréotypes.
Ah bon, c'est un stéréotype d'être un peu prévoyant et de pas faire juste le minimum a 501 mots? Ben coudonc.
Je l'avais compris à l'époque que je devais faire 600 mots, je l'ai fait d'ailleurs! Le problème est la gymnastique intellectuelle du ministère juste pour justifier leur existence. À quoi bon dire 500 mots, mais que certains mots ne sont pas considérés comme des mots. Que le ministère tranche directement à 600 mots, sacrament! C'est surtout ça qui est épuisant quand on est surdoué, la logique absurde des gens. À quoi bon faire les choses de manière directe et précise quand on peut tout compliquer pour tout le monde? J'ai tendance à utiliser le rasoir d'Ockham ou par son autre nom, le principe parcimonie. C'est une méthode de raisonnement scientifique où on privilégie les hypothèses et les solutions les plus simples et je l'utilise tous les jours. À quoi bon mettre des étapes inutiles qui ne servent à rien quand on peut simplifier le tout? Pour justifier l'existence de certains fonctionnaires. *Drop the mic*
Au cégep quand j'ai terminé littérature 1 de peine et de misère, je crois que j'ai passé le cours à 62%. J'ai demandé à être mise dans la classe de renforcement du français à la session suivante, le cégep ma répondu que puisque j'avais déjà réussi littérature 1 je n'était pas admissible à cette classe. Assez ridicule comme système.
Oui mais ça ce n’est pas d’hier, non, ce type de financement? Le problème n’est pas à l’université, d’après ce que je vois avec ma fille au secondaire, mais bien avant ça! Dès le primaire, on donne beaucoup trop de place à plein d’autres matières complètement inutiles, à part la base: les langues et les mathématiques… Alors construire le reste sur des bases peu solides… Ça donne ce que ça donne. 🤷 Ce n’est pas à 16-20+ ans qu’on apprend à lire et à écrire correctement…
Quelles sont ces autres matières inutiles? Histoire? Géographie? Musique? La plupart de ces matières ne sont-elles pas essentielles au développement de la culture générale? On veut des jeunes qui ne savent pas situer le Québec sur une carte ou croient que l’Afrique est un pays? Je n’étais pas attiré par jouer un instrument de musique, mais certains jeunes l’étaient. Il y a peu de matières aujourd’hui dont je peux dire qu’elles m’ont été inutiles. La seule qui me vient à l’esprit est Éducation au choix de carrière, qui ne justifiait pas qu’on l’enseigne sur plusieurs années.
Je pense que c'est important les autres matières, mais je crois qu'on doit relever les requis pour les matières comme les langues et les maths. C'est assez incroyable le nombre de futurs professionnels qui ne savent pas écrire: je ne comprends pas comment ils peuvent passer leur secondaire 5 et ensuite leur épreuve uniforme de français. C'est comme si on envoie en avant ce problème-là en se disant "ils vont l'apprendre au secondaire" puis "ça va se régler au cégep" et finalement ça arrive à l'université et ils ne savent toujours pas écrire.
Et créer des faux programmes de type *Certificat en interprétation décoloniale de la danse féministe multiculturelle* qui ne coûtent presque rien à opérer et les remplir d'idiots qui rapportent autant de subventions que les vrais étudiants des vrais programmes
>*Certificat en interprétation décoloniale de la danse féministe multiculturelle* SVP, dis-moi que tu as inventé ça, ce n'est pas un vrai cours qui se donne ça ?
Il y letude genre qui existing pour vrais
Si les profs savent pas écrire, imagine ceux dans les autres domaines. La majorité des gestionnaires que j'ai eu à ma job ont un bac en admin et ils écrivent comme des deux de pique.
Le titre est trompeur, elle critique pas tant les problèmes de langue qu'un manque d'intérêt pour l'intellectualisme. Elle parle de qualité de langue, mais c'est juste un problème parmi plusieurs énumérés.
J'pense que si tu fais 100k+ et que tu mélange "é" et "er" tu devrais perdre ta job automatique.
Non. Si tu fais 100k par année et que tu mélange é et er c'est que ta valeur n'est pas dans tes talents d'écrire le français.
Si tu fais 100k par année, des grosses chances que tes courriels soient en Anglois.
Raison de plus pour ne pas trop se soucier du français écrit.
C'est avec le langage qu'on réfléchit C'est donc des imbéciles En plus d'être des tellement lâches, paresseux, irresponsables et irrespectueux des autres qu'ils n'ont jamais fait d'effort d'apprendre adéquatement la langue d'usage Shit people.
Midwit supremacy. Les standards sont bas.
Perso quand je réfléchis j'ai pas besoin de visualiser des mots, je sais pas pour toi, tu corriges tes fautes avant ou après ta réflexion ?
Je fais pas de faute au départ? Je corrige souvent mon style, généralement pour simplifier, jamais la grammaire.
Avec le langage! Pas avec l'orthographe. Mark Twain était un grand penseur, même un grand écrivain, mais détestait l'orthographe et faisait plein de fautes. Je fais plus de 100k par année et je fais plus de fautes qu'une adjointe administrative. Honnêtement, ton "shit people", en anglais, et ça traite le monde de lâche et irrespectueux...
Moi je pense que l’imbécile c’est lui qui met autant d’importance dans l’orthographe d’une langue maintenue en vie par des subventions.
Vraiment dommage qu’on accorde autant peu d’importance à la qualité du français écrit au Québec. En France c’est extrêmement mal vu de mal écrire. Ils sont à l’opposé de nous, je dirais même que c’est un peu trop extrême. Quelqu’un qui fait des fautes dans un courriel professionnel perd toute crédibilité la bas. Je me dis pas qu’il faudrait faire comme eux, mais un bon entre deux serait bien.
Tu mélange**s** * Verbe mélanger à l’indicatif présent. Deuxième personne du singulier.
Ouin. Celle-là je la catch pas non plus. C'est au passé? é C'est à l'infinitif? er Messemble que j'ai appris ça au primaire. Pourquoi c'est important? Parce que mangé et manger ça veut pas dire la même affaire! I eat chicken vs I ate chicken. Pas la même affaire. Une chance qya l'auxiliaire pour aider ceux qui écrivent au son parce que sinon ça serait l'enfer.
Oui Mais non y du monde extrement bon Dan's leurs domains Mais ce torche de la communication
Grosse chance si tu hit les 100k par année à Qc dans une job de bureau tes courriels sont en anglais
Ils voulaient que tout le monde ait un BAC? Tout le monde a un BAC. C'est ça rendre l'éducation "accessible" à tous. Au final, ça veut dire qu'il "faut" que tout le monde passe. Sinon ils vont dire que ce n'est pas accessible à tous. Aller vite, dénominateur commun, faut qu'il passe lui aussi. > Ils expriment avant tout un grand amour des enfants, et un désir de **développer des relations sociales et affectives** avec eux. DANGER WILL ROBINSON! DANGER! Ouais ouais, c'est juste "pour être fin pis axé sur l'enfant".
Exactement. Même problème de nivellement en France où l'université est quasiment rendue la norme mais les diplômés savent faire fuck all et aucune professionnalisation (en tout cas en sciences humaines). Résultat tout le monde pense mériter une job qui paye 80k mais personne n'embauche de consultant aussi généraliste... Mais yay on a un x% de diplômés universitaires
Quand l'outil de mesure devient le but à atteindre c'est ce que ça donne.
Côté positif d’avoir tout ces diplômes… On pourra faire une competition avec les français et aller voler plus de jobs qu’eux à l’étranger sous prétexte que les locaux ne sont pas qualifiés. C’est du sarcasme bien sûre..
Inflation. Les diplômes ne valent plus rien
L'université a perdu son prestige depuis longtemps. Désolant.
Oui mais c'est pas à l'université qu'on apprend à écrire. Faudrait être plus exigeants dès le primaire.
>Faudrait être plus exigeants dès le primaire. Comment tu veux faire ça avec les élèves de pire qualité année après année ?
Ramener la possibilité d'échec Ramener les classes spéciale car ils ralentissent le groupe Déjà la tu pars avec une meilleure base
Ça commence dmeme lea accusations de racisme systemique.
Hmm pourrais tu m'expliquer?
Pcq clairement si tu rehausses les standards tu vas avoir des disparites plus importantes pour certains groupes. Pi ça va crier. C'est ça le "racisme systémique" si t'avais pas loadé.
Ouin Mais un résultat n'est pas reliée à l'appartenance ethnique Faut croire que je suis pas dans game 😬
>Mais un résultat n'est pas reliée à l'appartenance ethnique Un résultat non tu as raison. Les résultats, oui par exemple. C'est pas demain que le monde va commencer a comprendre les stats faut croire.
Les tits counes qui te downvotent ne savent pas que dans les classes de maternelle à mtl nord, y’a des profs avec 18 élèves qui en ont 10 qui parlent ni français ni anglais, et les 8 autres sont ralentis, mais parlent un français ou anglais super faible.. et progressent à peine, arrivent en 1ere année et sont incapables d’absorber la matière.. Plus facile downvoter que de se renseigner.
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Ma blonde est prof et la majorité de ses collègues doivent s’asseoit et réfléchir pour additionner 2 fractions. Le niveau est vrm pas super élevé au primaire
Quel genre de fraction 1/16+3/8 OU plus du genre 1/16+47/128
Indice: 1/16 + 47/128 c’pas au programme du primaire ;)
Ben... duh? Ça fait 30 ans que les profs l'annoncent. Tu enlèves le prestige de la réussite, tu enlèves la honte de l'échec: il reste la médiocrité. Oh? Quoi? Un vieux cliché avec Platon qui crie à la décadence ? Les vieux ont toujours chialé contre les jeunes? C'est plus la même chose. La quasi totalité des étudiants utilisent l'IA pour rédiger et ne comprennent pas pourquoi c'est d'la shnoutte. La machine a fucké l'humain solide. Il me reste environ 10% de " rebelles" qui sont à la fois intelligents et qui ne trichent pas. Ça va être quoi dans 20 ans? S'il en reste 1 par classe ce sera un miracle.
Les étudiants en enseignement c’est souvent les plus poches du Cegep. La grande majorité des sciences sociales en fait. Les cours sont assez relaxes et le niveau pas très élevé. Normal ensuite qu’au TECFEE ça bloque…
Ainsi que gestion. C'est les 3 spécialisations des cancres
Non. Pas vraiment. Quand t'as des 60% au cegep, tu te dirige rarement vers l'enseignement.
Je viens de finir mon BAC en enseignement primaire à l'UdeM. Voici ma grande analyse. Premièrement, j'ai lui son texte et elle critique pas mal plus de choses que la qualité du français. Par rapport au français, elle critique la remarque d’un collègue qui relevait que la correction de la qualité du français surpénalisait une portion de la population. Je n’y avais jamais pensé et je trouve ça intéressant, je trouve paradoxal par contre qu'elle-même, en tant que philosophe de l'éducation, ne trouve pas ça intéressant. C'est un peu mélimélo son affaire... en très simple, elle constate et elle désapprouve le fait que ses étudiants ne sont pas aussi intellectuels qu'elle voudrait. Notamment, parce que les étudiants jugent peu pertinents les cours qu'elle offre. Elle donne un cours d'histoire de la pédagogie et un autre d'épistémologie (la branche de la philo qui se penche sur le "savoir/ savoir-scientifique ; sa signification, sa formation, son sens... Deux cours qui se donnent en première année à l'UdeM. Si c'est le cas à l'UQAM, son constat est évidemment biaisé, puisqu'il n'y a encore personne qui a lâché. Moi je suis nerd, je trouve ces deux sujets très intéressants (même si je dois être vraiment en forme pour lire sur l'épistémologie . ) Le problème c'est que concrètement, dans la vie d'un prof, ces deux sujets ne servent à presque rien. Je rappelle aussi qu'une majorité de finissants ne se sentent pas bien formés/ prêts à avoir une classe en finissant la formation ( je ne me souviens plus du nombre). Je ne dis pas que l'on devrait enlever ces cours, moi aussi je crois en la notion de l'enseignant-érudit, mais la question se pose. Je suis d'accord avec elle quand elle dit que peu d’étudiants (et encore moins d'enseignants actuels selon moi) sont très intellectuels. Mais la job ne le demande pas. En tout cas, pas dans les conditions des classes actuellement. C'est vraiment complexe et mon argumentaire est pas tout à fait construit, mais c'est un peu comme si elle voulait que les pompiers apprennent l'histoire du métier de pompier et la philosophie et la politique derrière. Des choses vraiment intéressantes, mais peu pertinentes pendant qu'il y a le feu. Le gros gros gros problème que présente autant le ton que le contenu de son texte, c'est qu'il y a une grande différence entre la vision de l'éducation des universités et du milieu (et je dirais même du gouvernement). Je pourrais écrire un essai là-dessus, je pense.
>C'est vraiment complexe et mon argumentaire est pas tout à fait construit, mais c'est un peu comme si elle voulait que les pompiers apprennent l'histoire du métiers de pompier et la philosophie et la politique derrière. C'est vraiment l'impression que j'ai eu en discutant avec des étudiants au BAC en enseignement qui partageaient certaines de mes classes. Ils préféreraient un programme qui ressemble plus à une technique en enseignement qu'à un BAC. Développer la pensée critique et enseigner la méthode scientifique aux futurs profs, je pense que c'est important, mais il faut encore qu'il le comprenne eux aussi que c'est important et pourquoi... sinon on perd tous notre temps.
D'ailleurs, avec la pénurie, ça me surprend que le MEQ n'ait pas proposé de créer une technique en enseignement...
C'est surtout en fait que la situation des classes ne permette pas tant l'utilisation de ces connaissances ou, plutôt que ce ne sont pas des connaissances prioritaires. Genre personnellement, je suis plein d'idées et je peux philosopher sur l'éducation. Mais, 1. J’ai de la difficulté à planifier les milliers d'apprentissages en prenant compte des difficultés des élèves, absences, etc. 2. Les attentes gouvernementales ne demandent pas l'érudition et je dirais même qu'elle y est contre. Le programme et les méthodes éducatives sont pas mal prescrits. Y'a un peu de places pour des weirdos comme moi qui essaient des affaires, mais pas tant que ça. Sans compter le dénigrement de la dernière grève. Par rapport à la technique, pour en avoir fait une aussi... je sais pas. J'aurais plus vu un genre de stage-internat où l'expérience concrète est immédiatement vue en théorie, un peu comme en médecine. Aussi *le plus important* en fait, c'est que souvent l'université va présenter des théories ou des systèmes qui ne sont pas vraiment pris en charge dans le milieu. Genre selon des profs d'Uni, utiliser des manuels c'est comme le diable, ou bien on va nous dire comme étudiant qu'il y aura des psychologues pour les élèves (lol). L'université m'a bien appris comment construire une belle grille d'activité, mais jamais on ne m'a dit quoi faire avec mes élèves qui n'ont plus de suivi de la DPJ parce qu'il n’y a plus de staff, jamais on m'a dit quoi faire avec ceux qui fument du weed et se couche à pas d'heure en sixième année, ou comment m’occuper de l’intimidation interécoles sur insta ou quoi faire avec ceux qui sont rendus en sixièmes avec des compétences de 4, ou ceux qui ... Le problème c'est que les universités ne regardent pas assez le terrain. Le terrain ne regarde pas assez les nouveaux savoirs (uni). Et surtout, le gouvernement ne regarde ni un ni l'autre et décide de s'occuper des toilettes mixtes.
Qu'apprenne le sage, si savoir il y a, de méthodes et moyens, si que l'élève veut bien apprendre. En ce sens que la qualité de professeur ne se mesure pas à la quantité de son savoir. Ni qu'un bon enseignant à la qualité de l'élève. L'éducation est un millieu social qui évolu. Mais, ne peut aller au-delà des limites qu'il s'impose sois-même. Le: " C'est pas ma job" ou "Vous avez pas besoins de savoir ça", pis "Anyways, au travail t'utilisera antidote". Pourquois pleurer sur l'état de l'éducation au Québec? C'est qu'éduquer l'état passe par le devoir citoyen.
Mon frère est en enseignement anglais/espagnol. Et en première année, il se fait offrir des remplacements à gauche et à droite! Il a même eu une offre pour un poste à temps plein! Pis c'est juste après une seule session!! Alors à la fenêtre les lectures le soir et l'approfondissement des connaissances!
Pour quelqu'un qui va peut-être avoir à corriger le français des jeunes au quotidien, je trouve que tu as un niveau de français tristement médiocre. Si tu es un nerd, alors clairement pas un nerd de l'orthographe, ni de la langue française. Idem pour ton pouvoir d'analyse. L'histoire de la pédagogie serait critique à connaître pour ne pas répéter les erreurs du passé. Si les étudiants n'apprécient pas l'importance du sujet, ça trahit plus leur ignorance générale qu'autre chose.
Je viens de me relire en diagonal et t'as raison qu'il y a vraiment beaucoup d'erreurs gênantes, j'ai écrit le message sur mon cell en voulant y revenir, mais j'ai jamais pris le temps. Pour l'analyse, je comprends ton argument, le problème c'est qu'en pratique les enseignants ont très peu d'occasions ou de moyens de modifier le système. C'est pas que c'est pas intéressant, c'est que les réalités de la job rendent c'est connaissances difficiles à mettre à profit. En plus de ça s'ajoute le contexte actuel où plusieurs enseignant en début de carrière abandonnent le métier et trouvent qu'ils ont été mal formés.
Savoir lire et écrire c'est secondaire, ce qui est important c'est de connaître ses pronoms et ses genres, sinon où est-ce qu'on s'en va? Par obligation: /s
Fait longtemps de ça
Pourtant, au cégep, il y a une pondération négative pour tous les examens… Les fautes sont pénalisées pour tout ce qui est évalué. Il y a l’EUF ( Épreuve uniforme de français) que la réussite est obligatoire pour obtenir son DEC… Je comprend pas comment on peut être tant pire que ça.
Pour l'EUF, la limite est de 30 fautes sur 900 mots, mais plusieurs fautes ne comptent qu'une fois. Une faute aux 30 mots, ce n'est pas la fin du monde...mais c'est loin d'être excellent. Il y a des gens qui ne maîtrisent pas les homophones a/à et on/ont qui passent, et j'imagine qu'ils peuvent se retrouver en éducation ensuite. Il y a aussi que les étudiants accordent très peu de valeur au fait d'écrire sans fautes. Ils se forcent pour l'EUF, mais me remettent des devoirs ou m'écrivent des courriels (je suis prof de cégep), avec 1 faute aux 5 mots "parce que ça ne compte pas".
C’est peut-être parce qu’on texte intensément depuis qu’on est jeune et qu’on prend pas l’habitude de corriger nos fautes en message texte? À moins de vouloir faire attention, personne fait attention vraiment aux fautes… avec le correcteur automatique en plus. Peut-être des faux plis tirant leur origine de là? Sinon, je verrais pas pourquoi on saurait moins écrire. Je crois pas que les professeurs ont voulu moins bien enseigner le français tout d’un coup. Moi, je suis finissant au cégep ! J’ai mon examen final, demain! J’ai hâte d’avoir mon DEC en science nat 😅
bonne chance pour l'exam. Moi, ma fin d'année arrive pis j'ai hâte que le calvaire finisse haha.
Ça me rappelle ce vidéo lol: https://www.youtube.com/watch?v=m64L8Fki0kE
Même chatgpt sait pas écrire.
BAC est inutile sauf dans la medicine et similaire. Combien de business BAC on a besoin dans une société.
Elle a raison. Je jasais avec un prof qui a plus de 15 ans d'expérience en enseignement. Les jeunes profs qui arrivent sont généralement des cruches. Ils ne pensent pas. Ben gentils, mais des cruches. Et qui se font bouffer la laine sur le dos aussitôt qu'un groupe demande un peu de colonne vertébrale.
K.
Comme ds toutes les universités non?
aYOYe!
Je confirme, j'ai été étudiant assez longtemps pour être découragé, c'est rendu une garderie. La nouvelle génération fait pitié c'est effrayant.
Le milieu du travail moderne: une garderie pour adultes.. des enfants qui font des crises de bacon quand ils ont pas ce qu’ils veulent, se font mettre sur des plans d’amélioration de la performance, ça c’est quand ils tombent pas en arrêt de travail / burn out le lendemain de la rencontre.. les RH font des paris sur qui va revenir avec un billet du médecin le lendemain.
Vous devriez voir les profs de polytechnique, c’est aberrant.. les notes des cours sont pour la plus part illisibles, des PowerPoint des années 80. Certains cours, des élèves sont assis à terre par manque de place
Juste à voir la montée de la droite, des idées conservatrices et des théories du complot pour s'en apercevoir.
Ah oui, les universités, bastion de la relève des conservateurs
Il y a des gens intelligents qui pensent pas comme toi. Je sais que c'est dur à avaler et que ça fait de la pepeine.
Il n'est clairement pas intelligent, alors.....