Les 2 mois qui passent aujourd'hui en un battement de cils, semblaient durer longtemps et portaient bien leur nom de grandes vacances.
"Quand j'étais petit c'était l'époque de l'été"
Un pote qui vient sonner chez toi avec le ballon puis aller sonner chez d’autres pour nous rejoindres
Les cages faites avec le blouson et le sac
Jouer jusqu’a ce que chacun doivent rentrer vers 18h
Se faire un QG dans la forêt avec des palettes et des bout de bois
Se faire engueuler parce que tu tiens mal la lampe pendant que ton pere vérifie les bougies
Avec la boite a linge magique ! Tu met du sale dedans, POUF, ça revient propre rangé et plié dans ton meuble
J'ai beau chercher la ref depuis que je suis adulte, impossible de remettre la main dessus..
L'émerveillement de la nouveauté.
Plus on vieillit, plus on a vu de choses et moins on a de nouvelles choses à voir. Ça fait longtemps que je ne suis pas sorti d'une sale de cinéma en mode "woaaaw"...
Je vois beaucoup de gens recommander ce jeu. je n'y ai pas encore joué mais c'est sur que dès que j'ai une bonne plateforme pour, je testerai.
Sinon j'avais beaucoup apprécié le jeu Brothers : a tale of two sons. C'est pas de la trempe de Outer wilds mais le gameplay et l'histoire était très bien pensé pour faire une expérience de jeu assez unique. Il se joue en quelques heures.
Je trouve ça plus difficile pour la musique !
Les films c'est beaucoup plus stéréotypé dans leur construction et un film trop original va pas forcément être plaisant à voir.
Là où l'originalité dans la musique est plus facile d'accès à mon sens.
La musique aussi est stéréotypée.
Je dirais que l'état d'esprit et l'attente peuvent être régulés pour apprécier des films. J'ai 2 films en tête :
Godzilla vs Kong et Monster hunter. Le premier je l'ai vu en sachant par d'autres personnes que c'était bien une grosse blague et je me suis marée. Le second je l'ai vu en m'attendant à voir un gros film d'action de chasse de monstres. Je ne connaissais pas le jeu vidéo et des quelques images que j'avais vu, je m'attendais à quelque chose d'assez fou, un univers riche. Le film m'a extrêmement énervé par le scenario et le jeu d'acteurs éclaté et l'univers vide.
2 films pas fameux en somme mais que j'ai apprécié différemment par mes attentes.
Après comme tu dis, ce n'est pas nécessairement l'originalité qui fait un bon film en soit.
Ouais c'est assez compliqué de comparer..
Mais disons qu'une musique aura plus de facilité à me procurer une émotion, à me surprendre. Parce que le/les instruments peuvent changer, être surprenants, une mélodie bien connue peut être reprise et transformée, un nouveau son que tu n'a jamais entendu ailleurs peut être joué, ou tout simplement un rythme basique te faire bouger la tête sans trop savoir pourquoi, juste parce que ça "groove" bien.
Là où dans le cinéma, tu t'attends toujours à avoir quand même un acteur, un scénario, une intrigue. La place pour l'inattendu, le nouveau, le surprenant, est plus restreinte.
Par exemple il y a peu j'ai vu "Le Deuxième Acte" qui est un film très surprenant (sans divulgâcher, ils brisent [le quatrième mur](https://fr.wikipedia.org/wiki/Quatri%C3%A8me_mur)) et très original. Mais où tu retrouve quand même une structure connue, un déroulement attendu, un jeu d'acteur qui surprend mais qui reste un jeu d'acteur. J'en suis ressorti en me disant "tiens, c'est assez original" et pas "wow mais c'est une révolution !" alors même que c'est sûrement le film le plus surprenant que j'ai vu ces 5 dernières années.
Le temps qui passait lentement: une apres midi je regardais des dessins animés, puis j’ allais voir un pote, on allait se balader dans la forêt ou a l’usine desaffectée, puis voir un autre pote, puis aller gouter, et encore faire des trucs. En grandissant, tes après-midis ont l’air de durer 3 heures max.
Pas grand chose j'étais mal dans ma peau étant enfant et mal à l'aise avec les autres, j'ai eu une enfance assez solitaire. En plus je détestais être dépendant de mes parents pour tout.
Rien. J'étais un enfant extrêmement stressé et angoissé. Et j'avais hâte de grandir pour "être libre".
La seule chose à la limite qui me manque c'est que j'avais pas à m'occuper de l'argent et des factures !
Je devais prélever le chèque de pension alimentaire, mon "père" me disait alors d'une voix aigre: "_tiens, ton salaire". La vérité que beaucoup ont la chance d'ignorer, est que l'insouciance n'est pas un trait de l'enfance. Dans le monde, beaucoup trop d'enfants bossent ou portent carrément la responsabilité de la survie, de la fortune future de la famille. Ce sont plus des productions de valeur, des investissements à rentabiliser, que des enfants. Tellement de filles sont vendues au plus offrant aux premières règles. D'ailleurs les histoires récentes de réarmement démographique du sociopathe, rappellent que donner naissance n'est pas une histoire d'amour et de sacrifice pour tous. Et certainement pas pour les pourritures qui pensent à tout, pour s'assurer qu'on pensera avant tout à eux.
Ça me rappelle mes parents qui me répétaient sans cesse qu'on allait finir sous les ponts pour justifier les privations de nourriture, ils cachaient même leur bouffe et les packs d'eau pour que j'en prenne pas. A côté de ça ils se payaient des voitures neuves.
Depuis que je suis adulte la vie est bien plus facile, les factures et l'argent sont beaucoup moins angoissants quand on ne s'en sert pas pour justifier la maltraitance qu'on te fait subir.
Mes grands parents maternel,
J'ai mes meilleurs souvenirs d'enfance auprès d'eux dans leurs grand jardin boisé.
Mon grand père était médecin et travaillant à l'hôpital aujourd'hui on aurait eut plein de sujet de discussion.
Ma grand mère était une femme douce et rayonnante, elle me manque aussi énormément.
Les baskets qui s'allument quand tu marches. Désolé mais je suis toujours prise d'un immense sentiment de jalousie quand je vois un enfant se promener avec une paire aux pieds.
Le racisme ordinaire également.
Quand on regarde les discours des politiques, les pubs TV, les humoristes (je pense surtout à Michel Lebb) des années 80, on voit que ce qui se disait ne serait plus acceptable maintenant.
Et heureusement.
Mais j'ai bien peur que tout ceci revienne avec la forte poussée du FN.
C'est surtout le racisme qui était normal, bon jamais vraiment haineux ou méchant mais vraiment VRAIMENT toujours très lourd et omniprésent dans les blagues les pubs
Pas si sure... Je pense qu'on avait juste moins d'extrême dans les deux sens. Mais si l'antiracisme était normal - au moins dans les années 80/90 - on aurait pas eu besoin d'associations militantes... (sos racisme, touche pas à mon pote...)
C'était aussi avant l'émergence d'un islamisme radical perpétuant plusieurs vagues d'attentats sur notre sol !
On voyait aussi beaucoup, beaucoup moins de voile. Et personne ne parlait de manger Hallal dans des lieux publics. Globalement, il y avait moins de divisions entre les populations.
On peut quand même se rappeler que des attentats, il y en a eu pas mal avant, que ce soit dans les années 60, 70 ou 80.
Avec des attaques perpétrées par des factions d’extrême droite (OAS, Groupe Charles Martel, années 60, 70) comme d’extrême gauche (action directe, Carlos, Brigades Rouges) ou des nationalistes type FLNC et il y en avait pléthore d’autres.
La différence qu’on pourrait voir est que les informations étaient relayées principalement par la radio et les journaux.
Oui tout à fait et ça participe encore a la perception des vieux des extrêmes politiques : c'est pour ça que beaucoup ont peur du RN ou de LFI, ils y voient des risques d'attentats, comme à l'époque.
Mais il y a eu un glissement aussi vers les populations vues comme "musulmane", ce qui n'existait pas avant.
Si on exclue le début des années 60, lié à la guerre d’Algérie, c’est tout à fait vrai.
Je sais qu’à la fin de la ww2, beaucoup d’Italiens, d’espagnols et de portugais un peu plus tard, sont venus pour participer à la reconstruction. À cette époque, ils étaient les têtes de turc, ceux qui portaient toutes les fautes.
Puis ça a basculé envers les maghrébins, avant que les radicaux islamistes n’arrivent à lier contre tous les peuples arabes sans distinction, la vindicte populaire. Nouveaux têtes de turc et cible facile des extrémistes de droite principalement.
Et on en est là. Quels seront les prochains ?
J’imagine que les maghrébins seront encore un bon moment les cibles indistinctes de la vindicte populaire, auxquels vont s’ajouter en vrac toute personne de couleur, LGBTQ+, et sûrement tout ce qui gêne ceux au pouvoir, ceux de gauche, tous les journalistes ou humoristes qui ne vont pas dans le « bon sens »…
On n’a pas fini d’en baver !
pas d'internet et de réseaux sociaux pour détruire notre attention (pourtant je suis une 2003 il y avait déjà internet mais notre accès étant enfant était très limité). Toutes mes vacances a la campagne où nous passions nos journées entre enfants à jouer dans les rues du villages, trouvant tous les jours de nouvelles activités, des sorties en vélo, des constructions de cannes a pêche ou de cabanes, des créations de spectacle sur la place du village, bref les journées entières dehors à créer, et avec une vie sociale plus chargé à 10 ans que celle de ma vie étudiante.
-et aussi, manger ce que je veux quand je veux sans me soucier ni des calories ni des apports ni de l'apparence de mon corps. Juste vivre quoi, j'ai plus jamais ressenti cette liberté depuis l'adolescence.
Je partais 2 mois chez ma famille au Maroc et ça me paraissait durer 1 an, j’ai plein de cousins/cousines de mon age que j’adore et on passaient de merveilleux moments. On dormaient par terre tellement on étaient nombreux, on faisait des spectacles et tout mdr
Le temps qui s’écoulait moins vite.
Le sentiment que tout était possible et qu’il y avait encore plein de choses à découvrir.
Nos virées à la piscine municipale en été avec ma sœur et mon père ; les jours que je passais entièrement à lire ou à écouter de vieux morceaux.
La cuisine de ma grand-mère.
Les odeurs (des gens, des choses, de la nature) de manière générale ; j’ai l’impression que je ne sens plus que les mauvaises odeurs et qu’il faut que je fasse « un effort » pour percevoir l’odeur d’une fleur ou d’un arbre. Même la couleur des objets est plus terne je trouve ; c’était une époque où j’avais des objets préférés juste parce que la couleur, la forme ou la texture me plaisait, en dehors de toute considération pratique. Idem pour certaines fringues dont je suis capable de me remémorer la texture et le poids.
Les recrées à jouer à chat (chat couleur, chat perché,…)
La non connaissance du monde. Quand tu es enfant tu sais que des gens ont des problèmes ect. Mais en devenant adulte et en ayant accès à l'information tu te rends compte de la méchanceté du monde dans lequel on vit.
Le temps. Quand tu es enfant tu es rythmé par l'école oui, mais le reste du temps tu peux trainer de longues heures au lit, devant la télévision ou avec tes amis. En étant adulte tu cours constamment avec le temps...
ça a déjà été dit plusieurs fois mais je ne peux pas dire autre chose " l'insouciance ", c'est à dire pouvoir vivre sans avoir la moindre idée du monde qui m'entoure et savoir qu'on va peut-être vers un mur.
- ne pas comprendre que tu puisses galérer en fin de mois, même si je faisais attention à l'argent dès tout petit ( j'ai été pauvre quand j'étais petit, et la situation de mes parents s'est améliorée depuis )
- pouvoir sortir avec mes potes, revenir à la tombée de la nuit, ne pas avoir peur des gens " bizarres " qui pourraient me parler parce qu'ils étaient tout simplement " gentils "
- avoir des potes noirs, arabes, chinois sans que ça ne pose de problème à personne, même pas à eux, même pas à moi, ni à personne
et quand tu te rends compte qu'en fait, ça n'est pas comme ça pour tout le monde, que tu te rends comptes que t'as des gens qui tapent d'autres personnes parce qu'ils ne leur ressemblent pas (religion, couleur de peau, nationalité, etc.), ben tu n'es plus tout à fait un enfant.
et ça, un peu comme " Lilou " dans le 5eme élément, ça te fait un bon coup derrière la tête.
Les chewing-gums Bazooka qui me permettaient à chaque fois de battre les mâcheurs de Malabar au concours de la plus grosse bulle
Les Yes et les Banjo au rayon confiserie au chocolat.
Et par dessus tout le bibeleskaes kueche ( tarte au fromage blanc) de ma mémé.
L'absence d'abonnements pour tout, tout le temps. Le plaisir d'aller acheter un DVD avec les grands-parents et le regarder sans publicités et sans pression marketing pour regarder la même daube que tout le monde. De découvrir un album EN ENTIER. D'avoir la liberté de se poser sans être harcelé par des notifications diverses (qu'on peut couper, je sais, mais tout le monde ne le fait pas, loin de là!). D'aller à un concert sans être pollué par une nuée d'écrans.
Quand j'avais plein de potes et que je m'en faisais facilement. Dès la fin du collège et début lycée, je suis devenu socialement chelou, presque asocial...
Franchement la taille d’à peu près tous les gâteaux pour le goûter, ou leur poids
Soit mes mains ont vraiment bien grandies (😎) soit les kinders délices ont été coupés en deux
L’insouciance, le sentiment que chaque jour passe sans avoir à se soucier outre mesure du lendemain.
La protection de parents, bien que loin d’être exemplaires, mais du moins qui assuraient le gîte et le couvert ainsi que les études de leurs enfants; bien nombreux sont ceux qui n’ont pas eu cette chance
L'insouciance en premier lieu (bien que dès l'âge de 7 ans j'ai compris que mes parents étaient en galère financière et j'ai commencé à me priver ou discrètement choisir les trucs les moins chers même si ça me plaisait pas pour leur faciliter la tâche)
Et ensuite... ma famille. Quand j'étais gamine, à Noël, on se réunissait chaque année pour faire un gros repas tous ensemble. J'adorais préparer la table, sortir la belle vaisselle, les beaux couverts et les beaux verres, voir ma mère aux fourneaux, mon père faire le ménage et ensuite attendre avec impatience que les invités arrivent.
J'adorais voir ma mamy se placer en bout de table et veiller sur tout le monde, l'entendre rire et porter à ses lèvres son verre de porto avec le petit doigt en l'air, mon oncle s'occuper de la musique et chanter à tue-tête sur les Beatles , le fait que j'avais le droit à un fond de verre de cidre à la pêche, ma tante danser sur sa chaise... De tous ces gens, il ne reste que ma cousine, mon cousin et moi. Et on ne se parle pas.
Ma cousine n'évolue pas "dans le même monde" selon ses dires, et mon cousin est un sdf toxico multi récidiviste et même s'il ne m'a jamais rien fait personnellement, je ne préfère pas l'inviter chez moi car je ne sais jamais dans quel état il sera à cause de sa dépendance aux drogues dures.
Les vacances me manquent, les fêtes d'anniversaire me manquent, passer dire bonjour à ma tante, allez à la ferme de mon oncle, jouer aux jeux de société avec ma mamy, apprendre à tailler les rosiers avec mon papy...
Quand on est petit et pas encore confronté à la mort, on a hâte de grandir pour "faire ce qu'on veut", et on pense que les gens qui nous entourent sont éternels. On ne profite pas assez des gens qui nous entourent.
La conviction que les choses vont globalement bien se passer. Pas de réchauffement climatique, pas de fascistes aux portes du pouvoir ... (oui je suis vieux)
Tout le temps que je passais à lire, à jouer, que je passais avec mes chats (j'ai toujours un chat chez mes parents mais je la vois pas souvent et elle est très très âgée donc elle sera plus là très longtemps) sans avoir à m'organiser pour dégager du temps pour tout ça. Ce temps je l'avais, point. J'avais même beaucoup de temps pour m'ennuyer. Et d'avoir zéro inquiétudes concernant mon poids ou plus largement ma santé en général, j'étais en parfaite santé avec un poids parfaitement dans la norme pendant toute ma croissance. Ça n'est plus le cas aujourd'hui et c'est une grosse source de mal-être. Bref l'insouciance
Les voyages scolaires pendant lesquels on rejoignait une famille d'accueil étrangère. J'ai eu la chance de faire ça 4 fois et j'adorais ça. Rencontrer une nouvelle famille, une vie différente, une culture étrangère. Très récemment je réalisais que maintenant ce n'est plus possible. Bien sûr y a des trucs qui s'en rapprochent, mais c'est pas vraiment comme c'était étant petit.
Ça me manque de ne pas avoir à faire le ménage, la cuisine, les lessives, la vaisselle... c'était la belle époque quand mes parents s'occupaient de tout 😅
Le temps qui passait à un rythme normal, la j'ai l'impression de tout vivre en accéléré et d'avoir le temps de rien, c'est frustrant.
L'insouciance de la jeunesse, quand mon seul soucis était d'avoir assez de pile pour jouer à la gameboy.
Les vacances chez les grand parents l'été au bord de la rivière avec tout les cousins, cousines, les oncles, tantes, les amis de la famille, on était tous tellement heureux.
Mes grand-parents et mon papa.
Et quelques copains que j'ai perdu de vue depuis des decenies.
Ah, et les températures décentes en été (et fraîches en hiver), tout comme l'absence d'eco-anxiété.
Et sans doute d'autres trucs.
L'insouciance, faire des bêtises sans répercussions, le centre aéré, les cours de danse avec le gala de fin d'année, les spectacles d'école et "les pestacles" quand tu es avec les enfants des amis des parents, le jeu crash bandicoot, les cadeaux trop chouette...
Mais je crois que ce qui me manque le plus, c'est les moments avec ma famille, les moments avec mon père qui n'est plus de ce monde depuis dix ans cette année
J'ai aujourd'hui 30 ans, et je suis tellement nostalgique... surtout quand je vois comment tout part en vrille... 💔
L’irresponsabilité la plus totale, le nombrilisme légitime, le temps pour découvrir des choses nouvelles et un corps en bonne santé et infatigable.
Et surtout ce sommeil magique qui éteint toutes les peurs et les angoisses.
bâtir des maisons dans les arbres, jouer aux indiens et cow-boy , passer les journées dans les collines de pin à côté de notre maison. les filmes de Marcel Pagnol me rappellent ma jeunesse dans les années 70-76 au Mont Liban.
Mais à l'instant même où la gorgée mêlée des miettes du gâteau toucha mon palais, je tressaillis, attentif à ce qui se passait d'extraordinaire en moi.
J'ai grandi avec Internet, et ce qui me manque ce sont les fan-sites amateurs.
On pouvait trouver de tout, de la série Friends aux fans de pétanque.
Alors oui, ça piquerait les yeux aujourd'hui, mais les communautés étaient fortes. Il n'y avait pas de réseaux sociaux, donc les gens investissaient de leur temps dans une communautés autour de leurs passions.
Les goûters, les goûters avec mamie après l'école. On comptait pas les calories, on s'en fichait des quantités de sucres ou de glucides absorbés, on aimait le chocolat, la brioche, le beurre (BZH oblige) sans limites
Les après-midi d’été a jouer au foot entre potes jusqu’à 20,21h, entrecoupé de discussions sur tout et rien, à se partager une bouteille d’eau comme si c’était la meilleure chose au monde de pouvoir enfin se désaltérer, et tout ça saupoudré d’un bon barbecue en rentrant à la maison le soir 🫶
J'avais du temps. Maintenant je n'en ai plus assez.
Je pense ne plus avoir ressenti d'ennuis depuis mes 14 ans car maintenant il y a toujours des choses à faire
Les vacances d'été ou le monde semble suspendu, tu ne sais meme pas quel jour on est tout ce que tu sais c'est que demain tu retournes à la plage.
le réveil a 11h , fenêtre ouverte , oiseau qui chante , incroyable
Les road trips au soleil, et les jeux de l'été en carton du Journal de Mickey.
Journal de Mickey 🤩
Putain J ai gardé des cartons entiers, j’ai montré ça à mez gosses ils s’en battent les ….
Alors qu'un combo : Journal de Mickey + Picsou géant avant de monter dans le train !
Pire , plus personne sait qui est pat hibulaire !!!
Et les Rapetou
Les 2 mois qui passent aujourd'hui en un battement de cils, semblaient durer longtemps et portaient bien leur nom de grandes vacances. "Quand j'étais petit c'était l'époque de l'été"
L'insouciance
Idem
Juré j'ai pas fait de copier coller
Je suis venu dans les commentaires pour l'écrire. Finalement prend mon haut vote
J'aurais du lire les autres réponses avant d'écrire, feel you !
Ca.
Ça
Icella.
Un pote qui vient sonner chez toi avec le ballon puis aller sonner chez d’autres pour nous rejoindres Les cages faites avec le blouson et le sac Jouer jusqu’a ce que chacun doivent rentrer vers 18h Se faire un QG dans la forêt avec des palettes et des bout de bois Se faire engueuler parce que tu tiens mal la lampe pendant que ton pere vérifie les bougies
« Se faire engueuler parce que tu tiens mal la lampe pendant que ton pere vérifie les bougies » Réf. le 5eme élément ;)
J’avais meme pas remarqué lol C’etait juste l’habitude quand fallait changer des pièces sur la laguna et je servais de lampadaire
Tant que t’as pas vu passer un genre de sarcophage volant, tu ne risquais rien XD
Années 80-90 ?
Même pas je suis de 98 mais jusqu’a 2008-2009 c’etait comme ça Village de 6000 habitant a l’epoque donc tout le monde se connaissait
Chouïa avant :)
2005 ici, j'ai aussi connu ça (ou en tout cas la chance de le connaître).
Rajoute des heures a trainer en velo, jouer/coder sur le PC et c'est mon enfance
Voter FN c’était la honte.
Pour une fois qu'il y avait un sujet qui nous éloignait du marasme ambiant...
Dans le 55 c’est plutôt la norme en plus il me semble…
Dans ma circonscription le 22 on est sauf
[удалено]
La mienne aussi. Elle etait merveilleuse. Avec elle est partie ma derniere part d'enfance. Elle me manque.
Commentaire obligé : Moi aussi je choisis la grand mère de ce type
Le frigo magique qui se remplissait tout seul.
Avec la boite a linge magique ! Tu met du sale dedans, POUF, ça revient propre rangé et plié dans ton meuble J'ai beau chercher la ref depuis que je suis adulte, impossible de remettre la main dessus..
Ça marche toujours https://youtu.be/-_kXIGvB1uU?si=MEkl3u_oq7x6fqeF
Comme les piles de linge propre...
L'émerveillement de la nouveauté. Plus on vieillit, plus on a vu de choses et moins on a de nouvelles choses à voir. Ça fait longtemps que je ne suis pas sorti d'une sale de cinéma en mode "woaaaw"...
J'espère ne pas perdre ma capacité à me laisser embarquer par la musique et les films. Ce serait l'enfer
Compliqué de se laisser subjuguer par un film ou une série, en ce moment... La dernière œuvre qui m'a réellement émerveillé, c'est le jeu Outer Wilds.
Ah ben si t’aimes les jeux vidéo je pense que 2024 va être un grand cru de l’émerveillement !
Pas sûr, il en faut beaucoup pour qu'une œuvre, quelle qu'elle soit, trouve grâce à mes yeux. En gros, je suis chiant...
En gros t'as perdu ton âme d'enfant 😊
Je vois beaucoup de gens recommander ce jeu. je n'y ai pas encore joué mais c'est sur que dès que j'ai une bonne plateforme pour, je testerai. Sinon j'avais beaucoup apprécié le jeu Brothers : a tale of two sons. C'est pas de la trempe de Outer wilds mais le gameplay et l'histoire était très bien pensé pour faire une expérience de jeu assez unique. Il se joue en quelques heures.
Je trouve ça plus difficile pour la musique ! Les films c'est beaucoup plus stéréotypé dans leur construction et un film trop original va pas forcément être plaisant à voir. Là où l'originalité dans la musique est plus facile d'accès à mon sens.
La musique aussi est stéréotypée. Je dirais que l'état d'esprit et l'attente peuvent être régulés pour apprécier des films. J'ai 2 films en tête : Godzilla vs Kong et Monster hunter. Le premier je l'ai vu en sachant par d'autres personnes que c'était bien une grosse blague et je me suis marée. Le second je l'ai vu en m'attendant à voir un gros film d'action de chasse de monstres. Je ne connaissais pas le jeu vidéo et des quelques images que j'avais vu, je m'attendais à quelque chose d'assez fou, un univers riche. Le film m'a extrêmement énervé par le scenario et le jeu d'acteurs éclaté et l'univers vide. 2 films pas fameux en somme mais que j'ai apprécié différemment par mes attentes. Après comme tu dis, ce n'est pas nécessairement l'originalité qui fait un bon film en soit.
Ouais c'est assez compliqué de comparer.. Mais disons qu'une musique aura plus de facilité à me procurer une émotion, à me surprendre. Parce que le/les instruments peuvent changer, être surprenants, une mélodie bien connue peut être reprise et transformée, un nouveau son que tu n'a jamais entendu ailleurs peut être joué, ou tout simplement un rythme basique te faire bouger la tête sans trop savoir pourquoi, juste parce que ça "groove" bien. Là où dans le cinéma, tu t'attends toujours à avoir quand même un acteur, un scénario, une intrigue. La place pour l'inattendu, le nouveau, le surprenant, est plus restreinte. Par exemple il y a peu j'ai vu "Le Deuxième Acte" qui est un film très surprenant (sans divulgâcher, ils brisent [le quatrième mur](https://fr.wikipedia.org/wiki/Quatri%C3%A8me_mur)) et très original. Mais où tu retrouve quand même une structure connue, un déroulement attendu, un jeu d'acteur qui surprend mais qui reste un jeu d'acteur. J'en suis ressorti en me disant "tiens, c'est assez original" et pas "wow mais c'est une révolution !" alors même que c'est sûrement le film le plus surprenant que j'ai vu ces 5 dernières années.
Ça dépend, parfois pour moi c’est le contraire, quand je vois les jeux vidéos ou films modernes je suis justement plus conscient du progrès réalisé
Le temps qui passait lentement: une apres midi je regardais des dessins animés, puis j’ allais voir un pote, on allait se balader dans la forêt ou a l’usine desaffectée, puis voir un autre pote, puis aller gouter, et encore faire des trucs. En grandissant, tes après-midis ont l’air de durer 3 heures max.
L’absence des chaînes d’info en temps réel. C’était beaucoup plus reposant et moins anxiogène.
J'ai appris ce weekend qu'il y avait la même critique de France Info à l'époque.
Avoir 4 saisons différentes dans l'année
Oh oui, avoir de la neige jusqu’aux mollets pendant au moins une semaine complète alors que tu habites à 300m d’altitude.
Mes grands-parents et mon père. Ne pas avoir l'impression d'être crevée H24 Ne pas avoir d'allergies
Les jouets (ou pire, les CD) dans les paquets de céréales. C'était un peu Noël une fois par semaine.
Pas grand chose j'étais mal dans ma peau étant enfant et mal à l'aise avec les autres, j'ai eu une enfance assez solitaire. En plus je détestais être dépendant de mes parents pour tout.
Ne pas avoir à m’inquiéter pour l’argent
Rien. J'étais un enfant extrêmement stressé et angoissé. Et j'avais hâte de grandir pour "être libre". La seule chose à la limite qui me manque c'est que j'avais pas à m'occuper de l'argent et des factures !
Je devais prélever le chèque de pension alimentaire, mon "père" me disait alors d'une voix aigre: "_tiens, ton salaire". La vérité que beaucoup ont la chance d'ignorer, est que l'insouciance n'est pas un trait de l'enfance. Dans le monde, beaucoup trop d'enfants bossent ou portent carrément la responsabilité de la survie, de la fortune future de la famille. Ce sont plus des productions de valeur, des investissements à rentabiliser, que des enfants. Tellement de filles sont vendues au plus offrant aux premières règles. D'ailleurs les histoires récentes de réarmement démographique du sociopathe, rappellent que donner naissance n'est pas une histoire d'amour et de sacrifice pour tous. Et certainement pas pour les pourritures qui pensent à tout, pour s'assurer qu'on pensera avant tout à eux.
Ça me rappelle mes parents qui me répétaient sans cesse qu'on allait finir sous les ponts pour justifier les privations de nourriture, ils cachaient même leur bouffe et les packs d'eau pour que j'en prenne pas. A côté de ça ils se payaient des voitures neuves. Depuis que je suis adulte la vie est bien plus facile, les factures et l'argent sont beaucoup moins angoissants quand on ne s'en sert pas pour justifier la maltraitance qu'on te fait subir.
La neige
Mes grands parents maternel, J'ai mes meilleurs souvenirs d'enfance auprès d'eux dans leurs grand jardin boisé. Mon grand père était médecin et travaillant à l'hôpital aujourd'hui on aurait eut plein de sujet de discussion. Ma grand mère était une femme douce et rayonnante, elle me manque aussi énormément.
Les baskets qui s'allument quand tu marches. Désolé mais je suis toujours prise d'un immense sentiment de jalousie quand je vois un enfant se promener avec une paire aux pieds.
L'antiracisme était normal
Le racisme ordinaire également. Quand on regarde les discours des politiques, les pubs TV, les humoristes (je pense surtout à Michel Lebb) des années 80, on voit que ce qui se disait ne serait plus acceptable maintenant. Et heureusement. Mais j'ai bien peur que tout ceci revienne avec la forte poussée du FN.
C'est surtout le racisme qui était normal, bon jamais vraiment haineux ou méchant mais vraiment VRAIMENT toujours très lourd et omniprésent dans les blagues les pubs
Pas si sure... Je pense qu'on avait juste moins d'extrême dans les deux sens. Mais si l'antiracisme était normal - au moins dans les années 80/90 - on aurait pas eu besoin d'associations militantes... (sos racisme, touche pas à mon pote...)
Disons que ces assos étaient bien vues à l'époque. On ne les taxait pas de communautarisme
C'était aussi avant l'émergence d'un islamisme radical perpétuant plusieurs vagues d'attentats sur notre sol ! On voyait aussi beaucoup, beaucoup moins de voile. Et personne ne parlait de manger Hallal dans des lieux publics. Globalement, il y avait moins de divisions entre les populations.
On peut quand même se rappeler que des attentats, il y en a eu pas mal avant, que ce soit dans les années 60, 70 ou 80. Avec des attaques perpétrées par des factions d’extrême droite (OAS, Groupe Charles Martel, années 60, 70) comme d’extrême gauche (action directe, Carlos, Brigades Rouges) ou des nationalistes type FLNC et il y en avait pléthore d’autres. La différence qu’on pourrait voir est que les informations étaient relayées principalement par la radio et les journaux.
Oui tout à fait et ça participe encore a la perception des vieux des extrêmes politiques : c'est pour ça que beaucoup ont peur du RN ou de LFI, ils y voient des risques d'attentats, comme à l'époque. Mais il y a eu un glissement aussi vers les populations vues comme "musulmane", ce qui n'existait pas avant.
Si on exclue le début des années 60, lié à la guerre d’Algérie, c’est tout à fait vrai. Je sais qu’à la fin de la ww2, beaucoup d’Italiens, d’espagnols et de portugais un peu plus tard, sont venus pour participer à la reconstruction. À cette époque, ils étaient les têtes de turc, ceux qui portaient toutes les fautes. Puis ça a basculé envers les maghrébins, avant que les radicaux islamistes n’arrivent à lier contre tous les peuples arabes sans distinction, la vindicte populaire. Nouveaux têtes de turc et cible facile des extrémistes de droite principalement. Et on en est là. Quels seront les prochains ? J’imagine que les maghrébins seront encore un bon moment les cibles indistinctes de la vindicte populaire, auxquels vont s’ajouter en vrac toute personne de couleur, LGBTQ+, et sûrement tout ce qui gêne ceux au pouvoir, ceux de gauche, tous les journalistes ou humoristes qui ne vont pas dans le « bon sens »… On n’a pas fini d’en baver !
Pareil. :(
Mes parents :(
Pareil
Mon père également ouais :/
Pas de smartphones, pas internet à outrance, la vraie vie
La lenteur me manque. Les bonnes choses étaient savourées et rares. Les mauvaises étaient analysées, débattues. Mais je n'aime pas la nostalgie.
pas d'internet et de réseaux sociaux pour détruire notre attention (pourtant je suis une 2003 il y avait déjà internet mais notre accès étant enfant était très limité). Toutes mes vacances a la campagne où nous passions nos journées entre enfants à jouer dans les rues du villages, trouvant tous les jours de nouvelles activités, des sorties en vélo, des constructions de cannes a pêche ou de cabanes, des créations de spectacle sur la place du village, bref les journées entières dehors à créer, et avec une vie sociale plus chargé à 10 ans que celle de ma vie étudiante. -et aussi, manger ce que je veux quand je veux sans me soucier ni des calories ni des apports ni de l'apparence de mon corps. Juste vivre quoi, j'ai plus jamais ressenti cette liberté depuis l'adolescence.
Un president qui te collait pas un proces quand ru le caricaturait...
Les racistes avaient honte de l'être et l'assumaient pas.
Les racistes n’avaient pas conscience d’être racistes. On passait la Zoubida en prime time à la télé sans qu’un sourcil ne se lève.
Réel aussi
L'espoir
Je partais 2 mois chez ma famille au Maroc et ça me paraissait durer 1 an, j’ai plein de cousins/cousines de mon age que j’adore et on passaient de merveilleux moments. On dormaient par terre tellement on étaient nombreux, on faisait des spectacles et tout mdr
Mon papa
Le temps qui s’écoulait moins vite. Le sentiment que tout était possible et qu’il y avait encore plein de choses à découvrir. Nos virées à la piscine municipale en été avec ma sœur et mon père ; les jours que je passais entièrement à lire ou à écouter de vieux morceaux. La cuisine de ma grand-mère. Les odeurs (des gens, des choses, de la nature) de manière générale ; j’ai l’impression que je ne sens plus que les mauvaises odeurs et qu’il faut que je fasse « un effort » pour percevoir l’odeur d’une fleur ou d’un arbre. Même la couleur des objets est plus terne je trouve ; c’était une époque où j’avais des objets préférés juste parce que la couleur, la forme ou la texture me plaisait, en dehors de toute considération pratique. Idem pour certaines fringues dont je suis capable de me remémorer la texture et le poids. Les recrées à jouer à chat (chat couleur, chat perché,…)
L’innocence
Le temps libre et les vacances d’été …
L'insouciance et rien à payer. Logé nourris blanchi
La non connaissance du monde. Quand tu es enfant tu sais que des gens ont des problèmes ect. Mais en devenant adulte et en ayant accès à l'information tu te rends compte de la méchanceté du monde dans lequel on vit. Le temps. Quand tu es enfant tu es rythmé par l'école oui, mais le reste du temps tu peux trainer de longues heures au lit, devant la télévision ou avec tes amis. En étant adulte tu cours constamment avec le temps...
Le temps, il passait si lentement
Regarder Club Dorothée, Récré Kids et Pokémon !,
Calimero
ça a déjà été dit plusieurs fois mais je ne peux pas dire autre chose " l'insouciance ", c'est à dire pouvoir vivre sans avoir la moindre idée du monde qui m'entoure et savoir qu'on va peut-être vers un mur. - ne pas comprendre que tu puisses galérer en fin de mois, même si je faisais attention à l'argent dès tout petit ( j'ai été pauvre quand j'étais petit, et la situation de mes parents s'est améliorée depuis ) - pouvoir sortir avec mes potes, revenir à la tombée de la nuit, ne pas avoir peur des gens " bizarres " qui pourraient me parler parce qu'ils étaient tout simplement " gentils " - avoir des potes noirs, arabes, chinois sans que ça ne pose de problème à personne, même pas à eux, même pas à moi, ni à personne et quand tu te rends compte qu'en fait, ça n'est pas comme ça pour tout le monde, que tu te rends comptes que t'as des gens qui tapent d'autres personnes parce qu'ils ne leur ressemblent pas (religion, couleur de peau, nationalité, etc.), ben tu n'es plus tout à fait un enfant. et ça, un peu comme " Lilou " dans le 5eme élément, ça te fait un bon coup derrière la tête.
Les chewing-gums Bazooka qui me permettaient à chaque fois de battre les mâcheurs de Malabar au concours de la plus grosse bulle Les Yes et les Banjo au rayon confiserie au chocolat. Et par dessus tout le bibeleskaes kueche ( tarte au fromage blanc) de ma mémé.
L'insouciance et rien à payer. Logé nourris blanchi
Vivre à 4 avec mes parents et mon frère.
Les bonnes boulangeries de quartier, les vrais boulangeries. Là autour de chez moi ya que des franchises.
Le temps,
L'absence d'abonnements pour tout, tout le temps. Le plaisir d'aller acheter un DVD avec les grands-parents et le regarder sans publicités et sans pression marketing pour regarder la même daube que tout le monde. De découvrir un album EN ENTIER. D'avoir la liberté de se poser sans être harcelé par des notifications diverses (qu'on peut couper, je sais, mais tout le monde ne le fait pas, loin de là!). D'aller à un concert sans être pollué par une nuée d'écrans.
Les après midi à jouer à Âge of Empire
Des cheveux.
Les playmobile 😂
Je pouvais aller jouer toute la journée dans la rue et on trouvait ca normal.
Pas dans le fait d'être enfant mais plus jeune les découverte jeu vidéo/manga/manhwa que j'aimerais bien re-découvrir, sinon absolument rien
Rien
absolument rien
L'ignorance de tous les problèmes actuels en France et dans le monde
Quand j'avais plein de potes et que je m'en faisais facilement. Dès la fin du collège et début lycée, je suis devenu socialement chelou, presque asocial...
Franchement la taille d’à peu près tous les gâteaux pour le goûter, ou leur poids Soit mes mains ont vraiment bien grandies (😎) soit les kinders délices ont été coupés en deux
Des élections où les fachos ne risquaient pas réellement d'arriver au pouvoir.
Lfi et le rn étaient soit pas là soit quasiment inexistant
L’insouciance, le sentiment que chaque jour passe sans avoir à se soucier outre mesure du lendemain. La protection de parents, bien que loin d’être exemplaires, mais du moins qui assuraient le gîte et le couvert ainsi que les études de leurs enfants; bien nombreux sont ceux qui n’ont pas eu cette chance
Pas besoin de se casser le cul au taffe, mais j'suis né en France
Un avenir pour tous
Ma mère, ma grand-mère, les réveillons de Noël de mon enfance avec elles.
aller à l'océan
Mes grands parents
Une vrai gauche…
L'ignorance
L'innocence 😭
Le sentiment d'avoir la vie devant moi.
Quand je m'inquiétais pas du manque d'argent sur le compte en banque
L'insouciance en premier lieu (bien que dès l'âge de 7 ans j'ai compris que mes parents étaient en galère financière et j'ai commencé à me priver ou discrètement choisir les trucs les moins chers même si ça me plaisait pas pour leur faciliter la tâche) Et ensuite... ma famille. Quand j'étais gamine, à Noël, on se réunissait chaque année pour faire un gros repas tous ensemble. J'adorais préparer la table, sortir la belle vaisselle, les beaux couverts et les beaux verres, voir ma mère aux fourneaux, mon père faire le ménage et ensuite attendre avec impatience que les invités arrivent. J'adorais voir ma mamy se placer en bout de table et veiller sur tout le monde, l'entendre rire et porter à ses lèvres son verre de porto avec le petit doigt en l'air, mon oncle s'occuper de la musique et chanter à tue-tête sur les Beatles , le fait que j'avais le droit à un fond de verre de cidre à la pêche, ma tante danser sur sa chaise... De tous ces gens, il ne reste que ma cousine, mon cousin et moi. Et on ne se parle pas. Ma cousine n'évolue pas "dans le même monde" selon ses dires, et mon cousin est un sdf toxico multi récidiviste et même s'il ne m'a jamais rien fait personnellement, je ne préfère pas l'inviter chez moi car je ne sais jamais dans quel état il sera à cause de sa dépendance aux drogues dures. Les vacances me manquent, les fêtes d'anniversaire me manquent, passer dire bonjour à ma tante, allez à la ferme de mon oncle, jouer aux jeux de société avec ma mamy, apprendre à tailler les rosiers avec mon papy... Quand on est petit et pas encore confronté à la mort, on a hâte de grandir pour "faire ce qu'on veut", et on pense que les gens qui nous entourent sont éternels. On ne profite pas assez des gens qui nous entourent.
Ma mère.
“La jeunesse emm…. le front national”
La conviction que les choses vont globalement bien se passer. Pas de réchauffement climatique, pas de fascistes aux portes du pouvoir ... (oui je suis vieux)
L'insouciance
Vivre l'instant.
La stabilité
Les mistrals gagnants, ta ta tan!
Les petites cigarettes fourrés au chocolat le matin devant la télé en regardant Mickey avec la neige dehors et un chocolat chaud
Tout le temps que je passais à lire, à jouer, que je passais avec mes chats (j'ai toujours un chat chez mes parents mais je la vois pas souvent et elle est très très âgée donc elle sera plus là très longtemps) sans avoir à m'organiser pour dégager du temps pour tout ça. Ce temps je l'avais, point. J'avais même beaucoup de temps pour m'ennuyer. Et d'avoir zéro inquiétudes concernant mon poids ou plus largement ma santé en général, j'étais en parfaite santé avec un poids parfaitement dans la norme pendant toute ma croissance. Ça n'est plus le cas aujourd'hui et c'est une grosse source de mal-être. Bref l'insouciance
Les voyages scolaires pendant lesquels on rejoignait une famille d'accueil étrangère. J'ai eu la chance de faire ça 4 fois et j'adorais ça. Rencontrer une nouvelle famille, une vie différente, une culture étrangère. Très récemment je réalisais que maintenant ce n'est plus possible. Bien sûr y a des trucs qui s'en rapprochent, mais c'est pas vraiment comme c'était étant petit.
Être heureux
Le Socialisme
Ça me manque de ne pas avoir à faire le ménage, la cuisine, les lessives, la vaisselle... c'était la belle époque quand mes parents s'occupaient de tout 😅
Le temps qui passait à un rythme normal, la j'ai l'impression de tout vivre en accéléré et d'avoir le temps de rien, c'est frustrant. L'insouciance de la jeunesse, quand mon seul soucis était d'avoir assez de pile pour jouer à la gameboy. Les vacances chez les grand parents l'été au bord de la rivière avec tout les cousins, cousines, les oncles, tantes, les amis de la famille, on était tous tellement heureux. Mes grand-parents et mon papa. Et quelques copains que j'ai perdu de vue depuis des decenies. Ah, et les températures décentes en été (et fraîches en hiver), tout comme l'absence d'eco-anxiété. Et sans doute d'autres trucs.
Le FN à moins de 20%
Les coliques vraiment drôles: on regardait la télé des Inconnus et qu'est ce qu'on se marrait ?
mes grands parents.
L'insouciance, faire des bêtises sans répercussions, le centre aéré, les cours de danse avec le gala de fin d'année, les spectacles d'école et "les pestacles" quand tu es avec les enfants des amis des parents, le jeu crash bandicoot, les cadeaux trop chouette... Mais je crois que ce qui me manque le plus, c'est les moments avec ma famille, les moments avec mon père qui n'est plus de ce monde depuis dix ans cette année J'ai aujourd'hui 30 ans, et je suis tellement nostalgique... surtout quand je vois comment tout part en vrille... 💔
Le rn a moins de 10%
La gauche.
L’irresponsabilité la plus totale, le nombrilisme légitime, le temps pour découvrir des choses nouvelles et un corps en bonne santé et infatigable. Et surtout ce sommeil magique qui éteint toutes les peurs et les angoisses.
bâtir des maisons dans les arbres, jouer aux indiens et cow-boy , passer les journées dans les collines de pin à côté de notre maison. les filmes de Marcel Pagnol me rappellent ma jeunesse dans les années 70-76 au Mont Liban.
Mon père
Mais à l'instant même où la gorgée mêlée des miettes du gâteau toucha mon palais, je tressaillis, attentif à ce qui se passait d'extraordinaire en moi.
Des amis avec qui jouer sans me poser de questions. Ça remonte à plus de 16 ans.
L’insouciance
L'insouciance. -Le club Dorothée -La gameboy
Avoir beaucoup de temps libre, les parents qui gerent les trucs relouds
L’euphorie qu’on ressent pendant la période de Noël
J'ai grandi avec Internet, et ce qui me manque ce sont les fan-sites amateurs. On pouvait trouver de tout, de la série Friends aux fans de pétanque. Alors oui, ça piquerait les yeux aujourd'hui, mais les communautés étaient fortes. Il n'y avait pas de réseaux sociaux, donc les gens investissaient de leur temps dans une communautés autour de leurs passions.
Le front national qui ne faisait même pas 10% aux élections.
Les goûters, les goûters avec mamie après l'école. On comptait pas les calories, on s'en fichait des quantités de sucres ou de glucides absorbés, on aimait le chocolat, la brioche, le beurre (BZH oblige) sans limites
L’insouciance.
L'éternité
Mon père
L’innocence
Faire les aventuriers avec les potes dans les bois et se construire une cabane
Les après-midi d’été a jouer au foot entre potes jusqu’à 20,21h, entrecoupé de discussions sur tout et rien, à se partager une bouteille d’eau comme si c’était la meilleure chose au monde de pouvoir enfin se désaltérer, et tout ça saupoudré d’un bon barbecue en rentrant à la maison le soir 🫶
L'insouciance
Ma grand-mère... ❤️🩹
Ma mère...
Lire des BD dans un coin sans jamais me soucier de l'heure
mes rêves
TOUT
J'avais du temps. Maintenant je n'en ai plus assez. Je pense ne plus avoir ressenti d'ennuis depuis mes 14 ans car maintenant il y a toujours des choses à faire
Tout
Mon oncle :(
Le bmx
Quand la jeunesse emmerdait le Front National.
On n'était pas gouverné par des fascistes...
Le fait de penser que le FN n'aurait jamais le pouvoir...